Le Syndicat Neutre pour Indépendants se réjouit que les politiques et les virologues accueillent plutôt favorablement l’idée d’une ouverture sur rendez-vous pour les commerces non essentiels. « Les commerçants sont parfaitement prêts à l’appliquer dans des conditions totalement sûres et c’est un constat qui ressort de notre enquête faite cette semaine auprès de nos membres », explique Christine Mattheeuws, présidente du SNI.
Plus de 2 commerçants sur 3 aujourd’hui fermés sont favorables à une réouverture sur rendez-vous avant une ‘vraie’ réouverture.
"Et c'est tout-à-fait faisable. Diverses mesures de sécurité supplémentaires peuvent être mises en œuvre, par exemple le fait que seul le vendeur soit autorisé à toucher la marchandise, et non le client. Toutefois, l'ouverture sur rendez-vous n'est pas une fin en soi. Il ne s'agit là que d'une étape intermédiaire vers la réouverture complète de tous les magasins cette année. La baisse des chiffres de contamination le permet et il a déjà été prouvé après le premier lockdown que les contaminations n'avaient pas augmenté lors de la réouverture des magasins », cette étape intermédiaire donnerait aux commerçants l'occasion de se relancer pleinement et de redonner un peu de couleurs à un chiffre d'affaires en berne ».souligne le SNI.
Décembre est le mois le plus important pour les commerçants
Toujours selon leur enquête, le SNI montre que les commerçants l’attendent avec impatience. Ils veulent juste pouvoir rouvrir leur commerce le plus rapidement possible, dans des conditions sûres pour tous, et poursuivre leur passion. Ainsi, ils auront une nouvelle perspective.
Le SNI préconise son introduction dès cette semaine, afin de ne pas perdre un week-end d'achat important et de pouvoir planifier et étaler les rendez-vous, évitant de créer ainsi trop d’affluence. C'est pourquoi, ils demandent aux responsables politiques de prendre une décision le plus rapidement possible et de ne pas attendre jusqu'à vendredi. Les commerçants pourront ainsi s'organiser au mieux et proposer dès cette semaine une partie de leur (trop) grand stock aux clients ».