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Pas de miracle pour le Sporting de Charleroi qui s'incline face à l'Union Saint-Gilloise

Pas de miracle pour le Sporting de Charleroi qui s'incline face à l'Union Saint-Gilloise

L'Union Saint-Gilloise était l'adversaire du Sporting pour la 17e journée en Proleague. Un adversaire coriace alors que le Sporting connait une fin d'année plus que compliquée. L'enjeu pour les Bruxellois est tout autant important afin de garder la tête au championnat.Totalement impuissants, les Zèbres s'inclinent face à l'Union. 1-3.

 

Glacé par le nul face au RWDM et assomé par l'élimination en coupe par l'Antwerp, le Sporting doit se racheter auprès de ses supporters. Sous les yeux du nouvel investisseur, David Helmer, les Zèbres semblent requinqués pour faire bonne figure face à l'Union, très en confiance et dont son seul objectif est de se maintenir en tête. Charleroi et Mazzu veulent riposter aux critiques et installent un jeu d'une forte intensité. Dès la première minute, Dragsnes percent la défense jaune et bleue et frappe au but. Morris répond présent. Plusieurs phases offensives proposées par les hommes de Mazzù sont intéressantes, mais sans réel danger. Heureusement pour Koffi, la défense est bien installée. Mais si l'Union est première au classement, ce n'est pas pour rien. Elle est dotée d'une grande maturité et ne fera aucun cadeau à la moindre occasion. Par contre, celui qui fera un présent aux Unionistes, c'est bien Heymans. Le Zèbre perd le ballon dans le rectangle et Amoura saute sur l'occasion. l'Algérien bat Koffi et ouvre la marque 0-1 (15e). Nouveau coup de massue pour Charleroi. Avec cet avantage, l'Union est plus qu'en confiance et élèvera son niveau de jeu, poussant la défense carolo à intervenir et souffrir face aux offensives notamment, après un bel enchainement entre Castro-Montes et Puertas qui frappe à côté. Le manque de combinaison et de communication entre les Zèbres est frappant, ratant pas mal de passes pour arriver aux buts. Et quand les Zèbres parviennent à être dangereux sur le coté droit de Morris, Heymans empêche aux supporters de célébrer le but manquant sa frappe, au point de pénalty et devant un but vide (35e). Une très mauvaise soirée qui s'annonce pour lui. Les dix dernières minutes sont faites de bons et de mauvais, dont deux frappes dans les bras de Koffi venant de Lazare et Puertas à quelques secondes d'intervalle (43e). Un tir de Marco poussant le portier unioniste à s'illustrer clôturera la première mi-temps.

Charleroi à genou

Le début de la deuxième mi-temps se montre beaucoup plus active, tant du côté du Sporting que de l'Union. Ce sont les Zèbres qui apporteront le premier danger sur corner avec une belle tête carolo, mais qui est repoussée par un défenseur bruxellois sauvant, par ailleurs, Morris. Toujours avec un bon rythme, l'Union se crée des occasions et Charleroi ne suit pas. Dans ces conditions, Terho se retrouve seul à l'entrée du grand rectangle et d'une frappe millimétrée, marque le deuxième but de la soirée 0-2 (49e). Charleroi mange son pain noir et ne crée pas d'occasions concrètes et est victime des mauvais choix en attaque et d'un Heymans pas dans son assiette qui frappe de nouveau à côté alors qu'il a bien le temps de tirer. Le pain noir deviendra rassis, car Amoura viendra aggraver le score d'une nouvelle belle frappe 0-3 (64e). La fin de la deuxième mi-temps ne sera que plate pour les Zèbres qui ne se montreront pas plus dangereux si ce n'est sur deux têtes d'Heymans qui n'inquièteront pas Morris. Du côté de l'Union, le travail est fait, mais les nombreuses actions bruxelloise pourraient remplir un sceau entier de sueur des supporters carolos, tant le score aurait pu s'aggraver. Rien à n'a se mettre sous la dent pour Charleroi et dont la frustration des joueurs se voit sur et en dehors du terrain. Les Carolos remercient, tout de même, Guiagon qui sauve l'honneur en fin de match.1-3 (90e+).

L'ancienne équipe de Mazzù ne lui a pas fait de cadeau. Une chose est sûre la gueule de bois du lundi matin sera piquante autant pour les supporters que pour les Zèbres.

"Notre première mi-temps a été consistante, on était même meilleurs que l'Union durant les 15 premières minutes. Le premier goal a fait mal au moral. L'Union empêche nos occasions par l'intensité, on a peut-être le même nombre d'occasions mais ça ne rentre pas. Le public a été très dur envers mes joueurs alors qu'ils n'ont rien lâché." explique Felice Mazzù, entraineur de Charleroi.

Sacha Benazzi.


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