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800 emplois par an sont à pourvoir dans le secteur de la biopharmacie

Le secteur de la biopharmacie et des technologies médicales manque de main d’oeuvre. Le pôle de compétitivité BioWin et 6 de ses partenaire lancent le projet "Urgence Talents" présenté ce mercredi à Nivelles.

200 postes chez GSK, 20 chez Quality Assistance à Donstiennes, tous les opérateurs du secteur Pharma sont à l’affut de nouveaux talents.

C'est pour tenter de répondre à ce problème qu’est né le projet « Urgence Talents » qui regroupe GSK, UCB, Thermofisher, Univercells, Takeda, Janssen Pharmaceutics et le pôle de compétitivité wallon BioWin.

Dans ces six entreprises, 800 emplois par an seront à pourvoir au cours des trois prochaines années.

La majorité des profils sont recherchés en bioproduction, c'est-à-dire la production de molécules biologiques (vaccins, thérapies à base de protéines, thérapies cellulaires, etc).

Il manque de talent aussi en recherche et développement ou dans les sciences des données.

Philippe Denoël, président de BioWin est convaincu que ces métiers possèdent pourtant de nombreux atouts.

"Ces métiers contribuent à améliorer la santé, à lutter contre des maladies... L'impact sociétal est phénoménal. »

Le projet Urgence Talents a donc trois objectifs:

  • faire un état des lieux de la demande et l'offre de main-d’œuvre. Étonnamment, le nombre d’étudiants diplômés chaque année n’est pas connu ou pas publié.
  • mettre en place une stratégie de recrutement
  • et favoriser les stratégies entre les entreprises en manque de main d’oeuvre.

Un budget annuel de 350.000 euros a été débloqué pendant trois ans, financé à moitié par le Forem et à moitié par les entreprises privées.

Les entreprises du secteur viennent donc de signer une sorte de gentleman agreement pour éviter de se voler les talents et ainsi de se priver d’une main d’oeuvre précieuse.

Beaucoup de diplômés optent pour une carrière académique ou changent d’orientation. Or des postes sont disponibles et les entreprises du secteur doit trouver le moyen d’inciter ces jeunes à postuler chez eux.

« Les métiers ont fort changé au fil des années. La data, les technologies ont acquis de plus en plus d'importance. Il y a beaucoup de nouveaux métiers. Les universités ne sont pas à la page", regrette Philippe Denoël.

Le projet Urgence Talents servira à préparer le terrain à une initiative plus large: le "European Biotech Campus". Un centre de formation et un accélérateur d'entreprises qui doit voir le jour en 2025.


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