Alexis Deconinck au BPS22 ou comment détourner des aménagements de sécurité
Alexis Deconinck au BPS22 ou comment détourner des aménagements de sécurité
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Architecte de formation, Alexis Deconinck crée des installations et des sculptures en ville. Il est l'invité du BPS22 jusqu'au 12 décembre dans le cadre de la biennale Watch This Space #11 (programme dédié à la création émergente, coordonné par 50° nord Réseau transfrontalier d’art contemporain). L'artiste s’installe en résidence à Charleroi et s’attaque aux grands chantiers de rénovation de la ville.
Alexis Deconinck crée des installations et des sculptures dont la caractéristique commune est d’offrir aux habitants la possibilité de reconquérir des espaces urbains banalisés, voire ignorés, et d’interroger nos manières d’habiter, de se déplacer, de jouer, de socialiser ou simplement de se poser.
A Charleroi, il travaillera en particulier sur le chantier entravant l’accès au BPS22. L’artiste choisit de détourner les dispositifs de contrôle et de protection mis en place afin de concevoir des aménagements susceptibles d’entrer davantage en résonance avec l’imaginaire des usagers.
Qu’il détourne des séparateurs de trafic en béton pour en faire du mobilier urbain ou qu’il plie des palissades de chantier à la manière d’un origami, l’artiste transforme le champ de l’art en chantier permanent.
Au terme de chaque semaine de résidence, Alexis Deconinck propose au BPS22 des moments de rencontre, de présentation de projets et de restitution de ses recherches en cours.
Première restitution : du 19 au 21 novembre à l'extérieur du musée
Après s’être "attaqué" aux séparateurs de trafic routier et pour sa seconde résidence au BPS22, Alexis Deconinck a choisi de travailler avec des barrières grillagées mobiles.
"De qualité Rempart", ces barrières ferment l’esplanade Solvay, entourent les zones dangereuses du chantier et forment une succession de murs infranchissables pour le marcheur urbain.
Persuadé qu’une ouverture vers une démarche de type artistique pourrait amener les professionnels de la ville à concevoir des aménagements plus susceptibles d’entrer en résonance avec l’imaginaire des usagers, l’artiste réalisera des pliages avec une série de barrières.
Portant une attention au plan et aux interstices, Alexis Deconinck traitera la barrière comme un élément plastique à part entière.
Tordre le cou à des gestes institutionnels d’interdiction - comme celui d’apposer une barrière - c’est questionner un interdit, un geste d’appropriation de l’espace public ou encore une privation du caractère public et de bien commun à certains espaces.
Pour en savoir plus vous pouvez télécharger le guide du visiteur sur le site du BPS22 ou ici
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