Direction et syndicats de l'entreprise Amcor à Monceau-sur-Sambre (Charleroi) se sont rencontré ce mardi pour entamer la première phase de la procédure Renault. Cette première étape consiste à poser des questions et à établir les premiers constats qui ont mené à la fermeture de l'entreprise.
Direction et syndicats d'Amcor se sont rencontré hier dans le cadre de la première phase de la procédure Renault. Après l'annonce de l'intention de fermeture du site, il s'agissait de fixer un agenda de travail afin d'aborder différentes questions que les syndicats se posent après l'annonce de la fermeture du site.
Comme nous l'avais déjà annoncé Fabrizio Carpino, le permanent CSC, mercredi dernier "Cette phase 1 sera l'occasion de recevoir une série d'informations, mais aussi de faire des suggestions".
Les questions qui ont été abordées, soit deux questions longuement débattues, ont notamment tourné autour de l'ampleur des difficultés économiques de l'entreprise, mais aussi celles sur les technologies qui ont été privilégiées sur le site ces dernières années.
Le travail s'annonce déjà long et technique, comme il nous l'a déclaré hier "Nous sommes partis pour une série de réunions (...) pour décortiquer, analyser, commenter tous les éléments depuis le stock, la structure des prix, les investissements et l'organisation du travail."
Les syndicats veulent d'abord comprendre pourquoi le groupe Amcor a pris cette décision d'intention de fermeture.
Ce travail va se poursuivre durant les semaines à venir, et Fabrizio Carpino, l'a répété, c'est un travail minutieux qui prendra le temps qu'il prendra, et aucune conclusion ne pourra être tirée, voire dévoilée, avant que celui-ci ne soit achevé.
Pour rappel, l'entreprise Amcor fabrique des emballages pour le secteur de la grande distribution. Sur le site de Monceau-sur-Sambre, elle emploie quelque 80 travailleurs. Le 30 janvier, la direction annoncait son intention de fermer le site.