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Bienvenue chez vous (émission d'octobre) : vendanges en terres brabançonnes

Oubliez les clichés sur l’est du Brabant wallon, résumé à ses champs de betteraves ou à une banlieue bruxelloise. La région propose de belles escapades si on prend le temps de quitter les sentiers battus. 

Domaine de Mellemont (Jodoigne), un samedi matin brumeux de septembre… Une cinquantaine de personnes, bottes aux pieds et sécateur à la main, écoutent religieusement Pierre Rion. Il est l’un des trois fondateurs du vignoble et, s’il s’occupe du marketing et de la vente tout au long de l’année, le jour des vendanges, il est le grand stratège au milieu des vignes. Il prend en charge toute l’organisation pratique dans la parcelle. 

Dans les lignes, des amis et la famille des trois propriétaires mais aussi de parfaits inconnus curieux de découvrir ce que sont réellement les vendanges, loin des images mythiques véhiculées par les grands vignobles français. L’ambiance est plutôt bon enfant mais Pierre ne baisse pas un seul instant sa vigilance. Il le répète sur tous les tons : « Vite et bien ». Les vendangeurs, tous bénévoles, doivent suivre le rythme. 

« En deux secondes, tu dois savoir si une grappe est bonne ou non. Et pour ça, le meilleur instrument, c’est le nez. Si le raisin sent le vinaigre, tu le laisses. »

Pour leur travail, les vendangeurs seront dédommagés avec quelques bouteilles du cru 2016. Pierre explique en souriant : 

« C’est une stratégie marketing ! Ils vont faire goûter le vin à leurs amis en expliquant qu’ils ont participé aux vendanges. Cela permet faire connaître notre produit. »

A quelques kilomètres des vignes, se trouve la ferme de Mellemont où s’activent les deux associés de Pierre : François le vigneron qui élabore les crus du domaine et Etienne, l’agriculteur propriétaire des lieux, qui s’occupe des vignes tout au long de l’année. Le jour des vendanges, dans la grange de la ferme, on trie visuellement une dernière fois les grappes récoltées avant de séparer les grains de la rafle. Ensuite, le raisin est écrasé. Le jus et les peaux sont mis dans une cuve pendant 24h. Demain, le mélange sera pressé avant d’entamer le processus de vinification proprement dit. 

Pour en savoir plus : http://www.domaine-de-mellemont.com/

Des pommes, des poires…

A quelques kilomètres du Domaine du Mellemont, se dresse fièrement l’ancienne abbaye de la Ramée. L’abbaye a été fondée au XIIIème siècle, par des sœurs cisterciennes. Les bâtiments monastiques ont aujourd’hui disparu mais la splendide ferme en carré a été restaurée pour accueillir des réceptions et des séminaires. 

A l’entrée, à l’emplacement de l’ancien verger monastique, se trouve le fruiticum avec ses 400 arbres fruitiers de variétés toutes différentes. L’objectif des lieux consiste à regrouper et à protéger des variétés anciennes et en voie de disparition. 

Le fruiticum est complètement libre d’accès mais attention, il est interdit d’y cueillir des fruits. Ceux-ci seront récoltés en temps voulu et pressés pour faire du jus. 

Pour en savoir plus : http://www.ramee.be/FR/Fruiticum.aspx

Des brochets, des carpes…

La troisième halte de notre périple en terres brabançonnes nous conduit à l’étang de Pécrot (Grez-Doiceau). Les lieux sont gérés par le club des Pêcheurs du Parc de la Dyle qui propose des abonnements à l’année mais aussi des cartes pour pêcher une journée. Il organise également de nombreux concours pendant la saison ainsi qu’une école de pêche pour les enfants. 

Ce matin, Roger Van Binst explique à la dizaine d’enfants présents, uniquement des garçons, comment pêcher avec une tête plombée. Le cours théorique ne prend que quelques minutes. Rapidement, les enfants s’éparpillent sur les berges avec un seul objectif : sortir un brochet de l’eau. 

 « Une fois qu’ils sont mordus, c’est parti ! On en a des petits de 6 ou 7 ans qui font déjà des concours avec papa. Il faut rester concentré pendant deux fois quatre heures mais ils ne bougent pas. Ils n’attendent qu’une chose : voir le flotteur descendre… »

Pour en savoir plus : http://www.etangdepecrot.com/

Et un domaine pour se dégourdir les jambes !

Après ces étapes décidément très gustatives, il est temps de nous trouver un endroit pour nous dégourdir les jambes. Le Domaine provincial d’Hélécine semble tout indiqué pour cela. Un itinéraire touristique de 2 kilomètres pour les passionnés de nature et de patrimoine ainsi qu’un espace plaines de jeux feront de cet espace un must pour toute la famille. 

Propriété de la Province de Brabant depuis 1962, le Domaine d’Hélécine possède une histoire bien plus longue. Au XIIème siècle, des Prémontrés fondent sur le site une abbaye qui connaît évidemment de nombreuses péripéties vu sa situation à la limite du Comté de Namur, de la Principauté de Liège et du Duché de Brabant. 

Le château actuel de style néo-classique est en réalité une partie du monastère construit au XVIIIème. A la Révolution française, les moines doivent quitter Hélécine et le Domaine devient successivement une filature, une distillerie puis une sucrerie. 

Son accès est aujourd’hui totalement gratuit. Le château n’est accessible que lors de visites guidées et peut être loué pour des réceptions. Le parc, lui est libre d’accès.

Pour en savoir plus : http://domainehelecine.be/ 

 


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