Qu’il soit de course, tout terrain, électrique ou même avec des stabilisateurs, le vélo est à l’honneur dans « Bienvenue chez vous » comme il l’est partout en Wallonie pendant cette année thématique consacrée à la petite reine.
Cette année, la Wallonie a choisi le vélo pour thématique touristique. Itinéraires balisés, infrastructures labellisées et événements populaires, tout est bon pour que vous faire enfourcher votre bécane. Pour notre part, nous avons choisi de pédaler dans une jolie région, celle du Pays de Herve. On vous emmène à la découverte de la balade des pommiers, une boucle de 32 kilomètres autour de Herve.
http://pdf2.opt.be/pdf/pdf/circuits/fr/65836.pdf
Le départ de la balade des pommiers se fait à la Maison du Tourisme du Pays de Herve. Elle nous emmènera à l’abbaye du Val Dieu grâce à la ligne 38 du ravel et à des petites routes peu fréquentées. Nous traverserons ensuite Aubel, puis Clermont-sur-Berwinne pour rejoindre Herve en passant par Battice.
L’Abbaye du Val-Dieu
Fondée il y a 800 ans, l’Abbaye du Val-Dieu n’abrite plus de moines depuis 2001. Les lieux sont spirituellement animés par une communauté chrétienne composée de laïcs. Il s’agit d’un groupe d’hommes et de femmes qui s’inspirent de la règle de Saint-Benoît et des traditions bénédictines et cisterciennes.
Les moines de l’Abbaye du Val-Dieu n’ont pas laissé qu’une empreinte spirituelle, ils ont aussi légué plusieurs recettes de bières, aujourd’hui encore brassées sur le site. L’Abbaye comme la brasserie peuvent être visitées.
Avant de remonter sur le vélo, un petit détour par le parc de l’Abbaye s’impose. Le jardin qui date du XIXème siècle est classé comme monument historique. Composé de huit espaces différents, il est dédié au calme, au repos et à la recherche de l’épanouissement personnel.
Pour aller plus loin : http://www.abbaye-du-val-dieu.be/fr/
Clermont-sur-Berwinne
Clermont-sur Berwinne, l’un des plus beaux villages de Wallonie, est certainement le plus typique du pays de Herve. Il possède un patrimoine architectural très riche dont deux bâtiments exceptionnels : l’église Saint-Jacques le Majeur et l’ancienne maison communale.
Etonnement, l’église Saint-Jacques le Majeur semble tourner le dos au village. De style Renaissance mosane, elle date de la fin du XVIème siècle et a été édifiée sur un promontoire qui, à l’origine, était défensif. Elle a remplacé un premier sanctuaire probablement romain.
De l’autre côté de la place, se trouve l’ancienne maison communale. Elle tente de répondre à un défi quasi insurmontable : affirmer la présence, voire la préséance, du pouvoir civil sur le pouvoir religieux et ce, sur une parcelle modeste, avec des moyens limités. Le bâtimentactuel, reconstruit en 1888, est « à cheval » sur la rue principale. Aujourd’hui, il sert principalement de salle des mariages, ce qui fait dire qu’à Clermont « on se marie sur la rue ».
Pour aller plus loin : http://www.beauxvillages.be/les-villages/clermont-sur-berwinne.htm?lng=fr
Le Fort de Battice
Le fort de Battice est l’un des quatre forts construits dans les années 30 autour de Liège. Ils venaient renforcer la ceinture fortifiée (http://www.matele.be/bienvenue-chez-vous-la-ceinture-fortifiee-de-liege) édifiée au XIXème et qui avait connu le baptême du feu pendant la Grande Guerre. Ces forts avaient la lourde tâche de ralentir l’envahisseur allemand le temps pour les troupes belges de se rassembler et d’interv
Malheureusement, les événements ne vont pas exactement se passer comme prévu. Le 10 mai 1940, les Allemands prennent rapidement, grâce à des troupes aéroportées, deux ponts sur le canal Albert et, le lendemain, le fort d’Eben-Emael. Ils peuvent donc contourner le bouclier belge. La garnison du fort de Battice se bat pendant 12 jours, elle finit par se rendre au matin du 22 mai. Les hommes sont emmenés en captivité en Allemagne.
Aujourd’hui, le fort est entretenu par une asbl composée de passionnés qui assurent des visites tous les derniers samedis du mois de mars à novembre. Pensez à prendre une petite laine et de bonnes chaussures : le fort de Battice compte au total 3 kilomètre et demi de couloirs. Les galeries ont été creusées par des mineurs et bétonnées par des entreprises civiles entre 1934 et 1937. En 1940, lors de l’invasion, le fort est opérationnel d’un point de vue militaire par contre, niveau confort, les travaux ne sont pas terminés. Le chauffage est en cours d’installation
Dans le casernement, on peut encore admirer des fresques réalisées par les soldats avant la guerre. Le thème de l’une d’entre elles peut surprendre. Réalisée par un soldat originaire des cantons rédimés, elle représente un mythe germanique. Une autre fresque met en scène une chanteuse populaire de l’époque.
Pour aller plus loin : http://www.paysdeherve.be/fr/fort-de-battice
Articles Similaires
C'est à Pont-à-Celles que Hélène nous accueille dans sa ferme de ressourcement, les jardins de Dana, en référence à la déesse.
