La caroube est un fruit méditerranéen peu connu et surtout peu utilisé chez nous. Mais le gerpinnois Charles Vandenbosch a découvert ses nombreuses vertus sanitaires par hasard avec son épouse, ce qui a amené le couple a concevoir un sirop 100% naturel avec la gousse de caroube.
Tout à commencé il y a une dizaine d’années quand ils ont acheté un terrain de 6 hectares en Espagne, entre Valence et Barcelone pour y développer un projet d'éco-tourisme pour leur pré-retraite. Le couple a découvert que ce terrain était notamment composé de nombreux oliviers mais aussi de caroubiers.
Charles a donc décidé d’investiguer dans cette région pour connaître les origines et l’utilité du fruit du caroubier, apprécié depuis l’antiquité dans le bassin méditerranéen. Et quand on creuse un peu le sujet, on en comprends rapidement l’intérêt : le sirop concentré de pulpe de caroube renforce le système immunitaire, régule le transit intestinal, soulage les troubles digestifs, régule le taux de glycémie, réduit le taux de cholestérol, améliore le sommeil, renforce les os. C'est également un antitussif et un expectorant, un antioxydant et il contribue au renforcement musculaire.
Qualifié d’alicament ou d’édulcorant naturel, le sirop concentré de pulpe de caroube peut donc remplacer le sirop classique, le sucre du café, le miel. Il a aussi un intérêt en cuisine pour agrémenter les desserts mais aussi les préparations de type asiatiques et même les plats à base de viande rouge.
Pour Charles et son épouse, une fois les fruits récoltés, il fallait trouver comment mettre au point ce fameux sirop. Une fois la recette élaborée, c'est un laboratoire en Espagne qui a permis sa fabrication.
De l'Espagne à la région de Charleroi
Les premières bouteilles ont été produites au début de cette année avec la récolte de novembre dernier. Une importante partie de cette fabrication a été acheminée ici à Gerpinnes car l’objectif de Charles est de faire découvrir ce produit hors du commun, vegan, sans conservateurs et bio dans notre région.
Charles et son épouse compte récolter chaque année pour refaire du sirop et pourquoi pas aussi une tisane dans un second temps. L’aventure Alicarob ne fait donc que commencer pour ces gerpinnois passionnés de nature et de découverte.
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