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Changement 2023 : la cigarette bannie des quais de gare

Qui dit nouvelle année, dit évidemment changements. Parmi eux, savez-vous que depuis ce 1er janvier, il est notamment interdit de fumer ou de vapoter dans la totalité des gares y compris en plein air sur les quais ? Une mesure qui concerne les 550 gares belges, mais qui reste encore méconnue pour beaucoup. Reportage sur des images de Jonathan Lupo. 

Les cendriers ont disparu des quais et des affiches ont fait leur apparition. Depuis ce 1er janvier, il est interdit de fumer ou de vapoter dans les gares belges et même sur les quais. Mais beaucoup de fumeurs l’ignoraient aujourd’hui : 

« Je n’étais pas au courant, tout le monde fume sur les quais…  Mais je pense que ça ne sert à rien et qu’on va continuer à y fumer. Personnellement, je ne pense pas respecter cette mesure. Dans le train, on ne peut déjà pas fumer pendant 1 h ou 2 h, c’est difficile. »



« Je n’étais pas au courant, mais c’est bouleversant de ne pas pouvoir fumer dehors. »
 

Santé, propreté et clarté

Avec cette nouvelle interdiction, la SNCB poursuit ses 3 objectifs à savoir santé, propreté et clarté. 

« Premièrement, c’est pour la santé et le confort de nos voyageurs parfois incommodés, et c’est aussi un moyen d’éviter le phénomène d’influence. Beaucoup de gares, notamment carolos, sont fréquentées par des jeunes. Deuxièmement, c’est pour la propreté. Le nettoyage des voies coûte beaucoup d’argent et est assez lourd au nivau logistique. Et la troisième raison, c’est que ça sera plus clair pour tous. On évite la confusion entre les quais couverts et ceux non couverts », indique Marianne Hiernaux, porte-parole de la SNCB.

Et pour plusieurs non fumeurs, c’est une bonne nouvelle : 

« C’est mieux pour la planète, pour la propreté. Et puis, certaines personnes fument près de nous et ça peut être dérangeant. »

« Ça peut nuire aux personnes non fumeuses qui se trouvent autour, donc cette mesure est une bonne nouvelle. »

Quelles sanctions

Et attention si vous ne respectez pas la règle, ça ne sera pas toujours sans conséquence.

« Les voyageurs s’exposent à des amendes : 50 € pour la première infraction et jusqu’à 150 € en cas de récidive. Qui peut donner une amende ? Les agents constateurs de la SNCB, c’est-à-dire le personnel des trains, le personnel des gares et les agents de Sécurail (le service de sécurité de la SNCB) », explique Marianne Hiernaux, porte-parole de la SNCB.

Vous voilà prévenu. Une campagne de sensibilisation vous le rappellera à travers les annonces en gare, sur les réseaux sociaux et via les écrans et affiches.

Apolline Putman


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