« L’avortement est un droit, pas un débat » , « IVG légale, libre et gratuite. Pas de prise d’otage politique pour nos droits » ou encore « PS, Ecolo, on vous voit ! Passez la loi IVG ».
A travers ces slogans forts, le collectif de « La Coalition de Résistance à l'Appropriation des Corps » veut passer un message !
« En Belgique, depuis les négociations de l'accord de gouvernement Vivaldi, nous assistons à la prise en otage des droits des femmxs. En effet, alors qu'un projet de loi visant à la fin des sanctions pénales et à l'assouplissement des conditions d'accès à l'IVG était discuté, des partis politiques présents à la table des négociations en ont fait une variable d'ajustement politique, un point de chantage pour former un gouvernement. Impuissant.e.s, nous avons assistés à la trahison des partis politiques à l'origine de la proposition de loi qui ont accepté de monter un gouvernement malgré le marchandage fait sur le dos des femmxs. L'accord du gouvernement Vivaldi annonce un report du vote sur la dépénalisation et l'élargissement des conditions d'accès, après examination par la Commission justice de la chambre et un groupe d'expert.e.s. »
La CRAC revendique donc les différentes actions d'affichage devant des sièges de partis politiques et dans les villes.
« Malgré la crise sanitaire actuelle, il nous parait urgent et légitime d'interpeller publiquement ces partis que nous accusons aujourd'hui d'avoir bradé nos droits pour monter un gouvernement fédéral. »
Des actions à travers tout le pays
Des actions de visibilisation ont été menées à travers plusieurs grandes villes : A Bruxelles, Namur, Tournai, Charleroi …
« Face à l'urgence de la situation vécues par un nombre important de femmxs, face à la prise d'otage de nos droits, face à l'obscurantisme grandissant dans nos gouvernements, nous prétendons non seulement que les conditions de loi sur l'IVG soient assouplies et l'avortement complètement dépénalisé mais aussi que l'IVG soit libre, gratuit et légal tant sur le plan juridique que dans les faits. »
« Il suffit d'une crise politique pour que les droits des femmes et des minorités de genres soient remis en question. » La CRAC