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Charleroi: Plus de 7 ans de prison requis pour plusieurs faits de violence

Le ministère public a requis jeudi matin devant le tribunal correctionnel de Charleroi une peine totale de plus de 7 ans de prison contre un prévenu poursuivi pour plusieurs faits de violence: coups et blessures, harcèlement, menaces, outrages à agents et rébellion. L'homme, détenu à la prison de Jamioulx, reconnaît uniquement les coups et blessures sur un homme et les faits commis sur les policiers.

Le prévenu, âgé de 37 ans, est poursuivi pour de multiples préventions de violence. Le 8 novembre 2020, l'homme conteste avoir porté des coups à une ex-compagne. "Cette dernière a reçu une pluie de coups après avoir suspecté une tromperie via SMS par le prévenu. Il lui a même fait promettre de ne pas aller porter plainte pour la relâcher", a insisté la partie civile. Le harcèlement sur la même victime, durant la relation sentimentale, est également contesté. 
Le détenu nie également être à l'origine des traces de coups découverts par hasard sur le visage d'une seconde compagne par la police qui rencontrait la victime pour évoquer un problème de décrochage scolaire de la fille de cette dernière. En janvier dernier, la mère de famille et sa fille âgée de 12 ans ont reçu des coups. "La mineure est intervenue pour défendre sa maman et elle a été giflée", a précisé Me Charles, tuteur ad hoc pour la mineure. 

Le 22 mars dernier, le prévenu reconnaît avoir brisé l'une des vitres du domicile d'un homme, avant de lui asséner deux coups de poing. Lors de l'intervention policière sur place, ce dernier admet avoir insulté les policiers et s'être rebellé, mais prétend ne plus se souvenir de les avoir insultés.
Le ministère public a requis deux peines contre le prévenu, en état de récidive et déjà condamné par le passé pour plusieurs faits de violence: minimum 6 ans de prison et une peine de 18 mois de prison pour les faits ayant eu lieu le 22 mars dernier. "Il n'y a aucune remise en question et aucun respect de la Loi. Sans oublier l'attitude violente sur chaque compagne. Le risque de récidive est certain." La défense a plaidé un acquittement pour les préventions contestées et un sursis probatoire pour les faits commis en mars 2022. 
Jugement attendu pour le vendredi 12 août.

Source: Belga 


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