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Charleroi : Un groupe de majoret.te.s se forme, avis à la population !

Vous avez toujours rêvé de lancer le bâton? De défiler dans un beau costume? De faire partie d'un super groupe de majoret·tes? Ça tombe bien, le PAC Charleroi (Présence et action culturelles) l’a fait pour vous! Un groupe se mettra en place en vue d’animer la rue de Marcinelle en été lors du "joyeux bordel". C’est Christine qui sera à la baguette. Nous l’avons rencontrée en compagnie de Charlotte, une animatrice du PAC.

Christine Gobeaux est un petit bout de femme très dynamique, elle aime faire la fête et danser. Lors de la dernière édition du « Joyeux bordel » organisé par le PAC, Présence et action culturelles, de Charleroi, elle avait proposé une initiation à la danse country, la danse en ligne.

Cette fois, une autre idée a germé : créer un véritable groupe de majorets et majorettes pour la prochaine édition de la fête de quartier qui aura lieu le 15 juillet prochain.

Le PAC a suivi sans se faire prier comme nous l’explique Charlotte Belayew, animatrice.

"Elle avait envie de recréer un groupe et on s'est pris au jeu. On s'est dit pourquoi pas ? C’est une chouette idée. Et donc on a suivi son entrain et on a décidé, avec le PAC, de recréer un groupe de majorets et majorettes. »

L’expérience au service du folklore

Christine ne vient pas de nulle part, elle a une sérieuse expérience derrière elle. Une expérience qu’elle avait envie de transmettre avant qu’il n’existe définitivement plus de groupe de majoret.te.s dans notre région.

« J’ai commencé à l'âge de 4 ans. Donc, j'étais dans un groupe de Philippeville avec 60 majorettes. C'était vraiment un beau groupe. »

Mais un groupe de femmes ! Entretemps, Christine s’est réorientée vers la danse country, mais elle gardait toujours dans un coin de la tête cette envie de créer un groupe mixte pour le lancer du bâton.

Le PAC l’a suivie dans cette envie de casser les stéréotypes et de créer un groupe atypique.

« Il y a plus de groupes à ce que l’on sache à Charleroi, même. En retombant sur les vidéos du groupe des années 70 de Charleroi, on s'est dit que c'était tout ce qu'on voulait pas. Donc voilà, nous ce n'est pas notre but du tout. »

Christine voulait mettre son expérience au service du folklore de sa ville, mais elle a besoin de toutes les bonnes volontés pour réaliser son rêve.

« Ce n'est pas uniquement pour les femmes. C'est aussi bien pour les hommes. C'est vraiment un sport, donc on peut faire danse et bâton et ça donne vraiment la joie de vivre. »

Premier lancer de bâton la semaine prochaine

Le PAC c'est donné pour mission de faire perdurer le folklore populaire. L’asbl a pour but d’agir par la culture et considère le folklore comme une forme de culture à préserver !

« La culture, elle nous appartient à toutes et tous, elle n'est pas cantonnée à ce qu’on connait comme la culture avec un grand C comme les musées, les cinémas etc… notre but c’est de recréer de la culture populaire et les majorettes ont toutes leur place là dedans. Et voilà, le but c’est de s’amuser premièrement. Notre première sortie officielle, ce sera le 15 juillet, lors du « joyeux bordel » ici dans la rue de Marcinelle.»

L’engouement est là, reste à savoir si les candidats vont se présenter à la soirée d’information la semaine prochaine.

« C'est une soirée d'info, mais c'est surtout une première soirée de brainstorming pour discuter avec les personnes intéressées et voir quel type de groupe elles ont envie de créer. Donc on va partir sur une base de vidéos très cliché et puis de montrer une vidéo avec un groupe d’hommes par contre très décalé. Et le but, c'est de montrer un peu différentes choses qui existent, de voir qu’on peut travailler avec de la musique actuelle, de la musique de fanfare, de la musique militaire.Mais on n'est pas obligé de faire ce qui existe déjà. »

Tout est donc à créer : les costumes, la chorégraphie, … bref, le groupe doit se trouver une identité propre.

Si cela vous tente, le rendez-vous est fixé le mercredi 26 avril de 18h à 20h au Cercle Saint-Charles. Christine, initiera déjà ceux qui le souhaitent à l'art de défiler et de manier le bâton!

« Au niveau des chorégraphies, c'est Christine, qui va nous entraîner, ce sera elle notre capitaine. Donc, on lui fait entièrement confiance. Elle bosse à fond là dessus et je crois que ça va être, très bien. »

Ensuite, les entraînements auront lieu un mercredi sur deux, dans les mêmes horaires, jusqu'au 7 juillet.

L.E.


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