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Chimay: Une taxe de 100€ par lit qui fait grincer des dents 

Une nouvelle taxe entrera en vigueur à Chimay en 2023 et le moins que l’on puisse dire c’est qu’elle ne fait pas l’unanimité. C’est le cas notamment du gite de « La Baie du Lièvre » l’un des plus gros logements touristique de la Principauté. 

Dès l’année prochaine, les gîtes, hôtels et autres hébergements touristiques de Chimay devront s’acquitter d’une taxe de séjour de 100€ par lit et par an. 

"Chimay était une des rares communes touristique à ne pas une taxe de séjour pour les touristes qui viennent dans notre région. Nous nous sommes rendu compte que nous étions pratiquement les seuls." précise le bourgmestre, Denis Danvoye. 

Certains opérateurs touristiques ne voient pas cette taxe d’un bon œil. C’est notamment le cas de Carelle, gérante de « La Baie du Lièvre ». Elle n’est pas contre cette taxe, mais trouve le timing mal choisi. 

« Ici, on demande 135 euros pour 2 nuits, pour 2 personnes, petit-déjeuner compris. Cela restait accessible à tous. Je trouve que dans la conjoncture actuelle, on vient d’augmenter les tarifs suite au covid et à la crise énergétique et la il faudrait encore augmenter les tarifs. A un moment donné, les clients, ils vont saturer. Celui qui se permettait de temps en temps de se faire un plaisir, il ne le fera plus ». 

Répercussion sur les touristes 

Les propriétaires d’hébergements touristiques devront donc inévitablement répercuter cette taxe sur leur prix. Mais pour Carelle, ce sera déjà trop tard pour le début de l’année prochaine

« Vous allez au resto, vous commandez un steak affiché à 20 euros. En bas de la note, on vous demande 25, je ne crois pas que cela fait plaisir. Ici, c’est la même chose. Je ne me vois pas aller réclamer l’argent pour cette taxe aux clients qui ont déjà payé leur hébergement » 

Un total de 2900 euros par an pour Carelle 


Une oxénéation de 50% est toutefois prévue pour les établissements reconnus par le CGT (Commissariat Général au Tourisme). Dans son cas, Carelle devra débourser la coquette somme de 2900 euros. Du côté de la commune, il a été décidé d'appliquer un délai de 6 mois. Amenant ainsi le propriétaire de l'hébergement à payer la taxe en fin d'année. 

« Avec la mise en place de ce système, nous comprenons que c’est nouveau pour les opérateurs. Nous avons décidé d’appliquer une période de 6 mois de moratoire. Précisons également que la perception de la taxe interviendra en fin d’année ». ajoute le bourgmestre. 


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