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Comment faire de la course à pied sans se blesser ?

Le Département des Sciences de la Motricité de la HELHa Montignies-sur-Sambre organise ce 1er décembre à 20h, une conférence sur la prévention des lésions en courses à pied. C’est Mikaël SCOHIER, Docteur en Sciences de la Motricité, maître-assistant & chercheur à la Haute Ecole Louvain en Hainaut, expert de La Clinique du Coureur qui animera la conférence. Il reste des places pour ce soir.

Mikaël Scohier est un compétiteur dans l’âme, il aime courir et c’est par passion d’abord, par curiosité scientifique ensuite qu’il s’intéresse petit à petit au sujet de la course à pied.

Il a d’abord suivi un parcours classique avec un master en éducation physique qu’il a complété d’un doctorat en science de la motricité. Ensuite, il part se former au Québec à la clinique du coureur, une formation qui a fini d’éveiller sa curiosité.

Aujourd’hui, la course à pied n’a plus de secret pour lui, ou presque. Ce mercredi, il abordera un thème qui concerne un coureur sur deux en moyenne, à savoir la prévention des lésions en course à pied.

« Nous aborderons d’abord les facteurs individuels comme l’âge ou le poids, l’équipement utilisé aussi, les baskets sont souvent un sujet de débat, nous parlerons des techniques de course et enfin les facteurs liés à la programmation de l’entraînement qui sont probablement les facteurs les plus problématiques. »

Ce qu’il faut savoir en fait, c’est que pour ne pas se blesser, il faut apprendre à bien se connaitre et à s’adapter aux contraintes de la course à pied.

Ne pas démarrer sur les starting block

Commencer à courir, ne s’improvise pas. Si de nombreux belges se sont découverts une vocation pendant le confinement, c’est une démarche certes positive mais qui risque de faire mal. Il ne faut pas brûler les étapes.

« La progression est le maître mot. Il faut pouvoir accepter de progresser lentement, mais peut-être plusieurs fois par semaine. Il y a une règle d’or qui dit qu’il ne faudrait pas augmenter de plus de 10% son volume d’entrainement de semaine en semaine. Et puis, il y a quelques trucs, mais pour les connaître, il faut assister à la conférence. »

Sans préparation sérieuse, des tendons, des muscles et des articulations trop sollicités vont finir par céder. La même charge d’entrainement ne va pas provoquer la même blessure chez tout le monde, il est donc primordial de connaitre ses limites.

« Les blessures les plus fréquentes qui surviennent c’est au niveau du genou. C’est lui qui est en tête de toutes les publications scientifiques. Il y a différents types de syndromes liés au genou. Ensuite, viennent les pieds, la cheville et les mollets. Toutes ces blessures sont le plus souvent la conséquence d’une sur-sollicitation. Ce sont rarement des accidents. »

Courir à tout âge

On ne court plus à 70 ans comme à 20 ans, mais à en croire Mikaël Scohier, on peut s’y mettre à tout âge.

« Peut-être va-t-il falloir alors respecter encore plus sa progression et écouter plus son corps. On n’a plus la même capacité d’accepter autant de contraintes à 70 ans qu’à 20 ans. En courant, on peut faire 5000 pas de l’heure, ce sont 5000 chocs en fait ! Quand on est jeune ça va, plus âgé, cela peut fonctionner si les structures sont toujours prêtes. Sinon, il faudra un peu plus de préparation. On connait des gens qui font des marathons à 100 ans, c’est très rare, mais ça arrive. »

Il est toujours possible de s’inscrire à la conférence de Mikaël Scohier, mais il faut se dépêcher. Le thème en aura séduit plus d’un, un succès que notre conférencier explique par le fait que beaucoup de personnes courent aujourd'hui mais se blessent aussi malheureusement. Son expertise a aussi probablement attiré les professionnels de la course à pied.

 

 

 

 

 

 


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