Plusieurs villes wallonnes n'installeront pas de patinoire dans leur centre-ville dans le cadre des festivités de Noël, ont-elles déclaré jeudi auprès de l'agence Belga. Les coûts énergétiques, qui ont explosé cette année, sont une des causes récurrentes de ce refus. Chez nous, Paul Magnette veut maintenir la patinoire à Charleroi.
Mons optera ainsi pour une piste de roller cette année. Cette décision s'inscrit dans la lutte en faveur de l'environnement menée par la ville boraine, selon le communiqué des autorités communales. Cette solution est aussi à l'étude parmi d'autres alternatives à privilégier pour les prochaines années à Arlon. "Les travaux sur la place Léopold empêchent de toute façon l'installation d'infrastructures pour cette année", souligne Catherine Arnold, présidente de l'ACIA, l'association qui gère la patinoire arlonaise habituellement.
Verviers, La Louvière et Tournai ont également décidé de ne pas mettre de patinoire cet hiver. Les coûts énergétiques sont la raison principale de ce refus mais "les questions budgétaires et économiques rentrent également en compte", ajoute Vincent Brackelaere, échevin des Festivités de Tournai. Ces trois villes maintiennent cependant un marché de Noël. "Il faut donner du bonheur aux citoyens pour éviter la sinistrose face à la situation actuelle", souligne Pascal Leroy, échevin de La Louvière chargé de l'ASBL Gestion Centre-Ville.
A Bruxelles et à Namur, la décision définitive n'a pas encore été prise. "Nous devons encore déterminer de la pertinence d'installer une patinoire dans le contexte actuel mais la capitale a effectué des efforts ces dernières années quant à la durabilité des Plaisirs d'Hiver", rappelle Delphine Houba, échevine des Grands évènements.
Aucune validation n'a eu lieu du côté de Liège car la gestion des festivités de Noël est tenue par une ASBL externe à la ville, Dynamic Events. Cette dernière n'était pas joignable dans l'immédiat pour préciser le maintien ou non d'une aire de glisse.
Charleroi annonce pour sa part le maintien de la patinoire car "dans une période aussi morose que celle que nous connaissons actuellement et au vu des enseignements tirés sur l'incidence des différents confinements sur la santé mentale de nos concitoyens, il est important de maintenir les événements des fêtes de fin d'année", justifie le cabinet du bourgmestre Paul Magnette.
Source: Belga