L’opération Échec à l’échec a débuté ce lundi dans différentes écoles de la région. Ces cours de rattrapage sont destinés aux élèves de la 6° primaire à la 6° secondaire. Mais malgré une année scolaire difficile suite à la crise sanitaire, les inscrits sont peu nombreux.
Ces dernières semaines de vacances d’été s’annoncent plutôt studieuses pour les étudiants inscrits à l’opération Échec à l’échec. Ils suivent ces cours de rattrapage pour réussir leurs examens de passage, se remettre à niveau ou juste pour revoir certains cours.
« Nous formons de petits groupes pour les aider un maximum. On pratique beaucoup la différenciation pédagogique car les élèves viennent de différentes écoles qui ont des cours et des niveaux différents. On essaye de les aider un maximum pour combler leurs lacunes », explique Cédrique Saintenoy, coordinatrice du centre de Charleroi et professeur de méthodologie.
Plusieurs cours y sont donnés : math, sciences, français, langues, méthodologie, … Mais cette année, les étudiants sont très peu nombreux. Il y a environ un quart d’inscrits en moins que les autres années dans la plupart des centres. La coordinatrice du centre de Charleroi explique la cause :
« Je pense que c’est dû à la bienveillance dont les élèves ont bénéficié en cette fin d’année scolaire. Il y a beaucoup moins d’examens de passage. Dans le réseau libre, ils en ont maintenu quelques-uns. Mais dans le réseau officiel, c’était clairement le mot d’ordre, en fin d’année, d’être bienveillant. On a pu énoncer les lacunes aux parents, mais apparemment, ça n’a pas suscité de réactions chez eux. Tant qu’ils ne sont pas arrêtés par un examen de passage ou un redoublement, on énonce les lacunes mais ça reste banal pour eux. »
Retour en classe
Les quelques inscrits suivent ces remédiations pour différentes raisons. Certains ont quand même des examens de passage, d’autres viennent simplement se rafraîchir la mémoire. Ces quelques motivés sont heureux de retrouver une classe après une année passée souvent en distanciel.
« Je suis venue ici car j’ai des examens de passage. Ça me permet d’étudier pour réussir mon année. Ça me fait du bien car c’était quand même long les vacances, et car ça va m’aider à réussir », se réjouit Samantha, élève de 4° secondaire.
« Ça me permet de me remettre dans le bain et de me remettre à niveau avant la rentrée », affirme Maïssa, élève de 2° secondaire.
Des lacunes à long terme
Ces étudiants inscrits comptent bien combler leurs lacunes. C’est primordial selon les professeurs qui s’inquiètent pour leur avenir.
« Ça fait presque deux années scolaires que les élèves sont chamboulés à cause du Covid, et la distance a également créé des dégâts. Il est donc urgent de s’occuper de ces lacunes », indique la coordinatrice, Cédrique Saintenoy. « On a des élèves qui n’ont ni travaux de vacances, ni examens, mais qui viennent parce que les parents sont soucieux, inquiets. Et les enfants viennent également en disant que ça leur fait du bien de revoir la matière, de la voir expliquée par un autre professeur aussi. C’est ouvert à tout le monde, et je pense que c’est très bénéfique surtout en ce moment. »
Plusieurs centres sont ouverts dans la région. Il est encore possible de venir suivre ces cours de rattrapage jusqu’au 27 août.
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Publiée par Échec à l'échec sur Mercredi 21 juillet 2021