A Erquelinnes, ce matin, une importante réunion s’est tenue à la Maison communale dans le cadre de la lutte contre les inondations à Erquelinnes et Grand-Reng.
L’étude menée par les services environnement et les services techniques de la commune pour cibler les points problématiques et les solutions envisagées a été validée par les différents intervenants. Elle s’est notamment appuyée sur l’utilisation de la nouvelle caméra acquise par la commune pour examiner l’égouttage.
Le communiqué de la commune précise :
« Madame la Députée provinciale Fabienne Devillers menait la délégation provinciale en charge de HIT (Hainaut Ingénierie Technique) dont la compétence en matière de cours d’eau n’est plus à démontrer. La SPGE et Igretec intervenaient pour leur part en qualité de gestionnaire du réseau d’épuration des eaux. Chacun, dans ses compétences s’est engagé sur un plan de travail concret. »
Des solutions concrètes
La commune va donc entamer très prochainement le curage de la partie « aval » de la place communale et de la wateringue. Ce sont les travaux les plus urgents à mener : 80 000 € ont été votés au budget 2022 et la Région wallonne y a ajouté 59 000 €. Elle commandera l’examen et le curage éventuel de la partie couverte des cours d’eau que sont le Sérus et le Ruisseau des Viviers.
« HIT pour sa part étudiera la création d’un bassin de rétention (zone temporairement inondable) au niveau des champs en amont de la rue des Viviers. Le SPW s’est engagé, pour sa part à revoir le fonctionnement et le dimensionnement des bassins reprenant les eaux de la RN54. La SPGE finalisera le cadastre précis de son réseau d’égouttage en 2022 et procédera en 2023 à un nettoyage complet de ses conduites. »
A Grand-Reng, le ruisseau de Bouttignies est géré par la province. HIT termine l’étude hydrographique et la modélisation des flux. Elle va entamer l’étude de la partie voûtée du ruisseau, seul étranglement sur ce cours d’eau à ciel ouvert. Le principe de création d’un bassin de rétention des eaux en amont, au niveau d’un bois communal a été validée et sera prise en charge par la province.
« Lutter contre les inondations, c’est bien plus complexe que simplement nettoyer des avaloirs : les intervenants et les paramètres à prendre en compte sont nombreux. Tous étaient autour de la table aujourd’hui pour travailler efficacement et obtenir des résultats durables. » ajoute le bourgmestre David Lauvaux