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Jean-Marc Nollet, co-président d'Ecolo veut redonner du pouvoir aux citoyens

Ce dimanche 28 mai, militants, élus et sympathisants Ecolo ont participé à une Assemblée générale fédérale sur le thème de la démocratie. 

Les militants écologistes réunis ce 28 mai en Assemblée n’ont pu que constater la crise de confiance des citoyens à l’égard du monde politique.

Une crise que l’on doit aussi à la difficile période du Covid, à la flambée des prix de l’énergie suite à la guerre en Ukraine, mais aussi aux différents scandales politique à l’échelon européen.

"Notre démocratie est malade. Il est clairement urgent de revitaliser notre système politique. Donnons lui une cure de jouvence. Redonnons lui un coup de jeune", indique le co-président d'Ecolo Jean-Marc Nollet.

Il faut des mesures pour revitaliser la démocratie

Ensemble, les écologistes ont donc débattus de ces questions pour au final retenir trois propositions qui seront intégrées au programme d'Ecolo pour les élections l’an prochain.

  1. Preferendum – Referendum: Ecolo demande l'inscription dans la Constitution de préférendums décisionnels à chaque niveau de pouvoir, avec un double mécanisme de démocratie directe puissant : le préférendum et le référendum décisionnels.  Dans un préférendum, la population est invitée à s’exprimer sur une palette de choix qui permet de dégager une hiérarchie entre différentes options. 
  2. Droit d’initiative législative citoyenne: L'idée de créer un "droit d’initiative citoyenne" au niveau législatif s’est également imposée. Grâce à ce mécanisme, tout·e citoyen·ne peut soumettre une proposition de loi ou de décret pour qu’elle soit débattue et, le cas échéant, adoptée par le parlement concerné.
  3. Assemblée citoyenne (tirée au sort): La proposition d'une assemblée citoyenne permanente remplacerait le Sénat. Elle serait exclusivement composée de citoyen·nes tiré·es au sort. Une première mondiale !

L'éthique et la transparence, le mythe de Sisyphe ?

Dans son discours de conclusion, Jean-Marc Nollet a tenu à rappeler que, pour résoudre la crise de la démocratie et éviter de prochains scandales, "il s'agit d'avancer sur deux jambes, avec des mesures pour revitaliser la démocratie, mais aussi des mesures en matière d'éthique et de bonne gouvernance". 

Comme :

  1. La réduction du salaire des députés de 2.500 euros net par mois, via la suppression de l'indemnité actuellement défiscalisée qui correspond à une diminution du salaire de 30%.
  2. Un décumul intégral: Pour Ecolo, les fonctions de ministre et de député sont assez importantes et assez rémunérées pour justifier un emploi et un mandat à temps plein.
  3. La fin des régimes spéciaux (indemnités de sortie, sursalaires pour fonctions "spéciales", etc.). Les élus doivent relever du droit classique de la sécurité sociale (que ce soit pour le chômage, les pensions, les congés de maladie ou les salaires).
  4. L’adoption des propositions du G1000, dont la réduction des moyens attribués aux partis. 

Les Ecolos ne sont pas les seuls à poser ces constats de désengagement des citoyens, mais aussi des hommes politiques. Une étude publiée par l’Union des villes et communes de Wallonie (UVCW) révèle que 5 mandataires locaux wallons sur 10 ont déjà songé à quitter leur fonction.  

Une équipe d’universitaires ULB-VUB s’est penchée sur la démocratie participative en Belgique et conclut qu'il faut aller plus loin, sous peine de multiplier les rendez-vous manqués. 

"C'est clairement le moment! ll est temps de lutter contre le décrochage démocratique. C'est en redonnant du pouvoir décisionnel aux citoyens qu'on peut avancer ensemble vers une société plus démocratique, plus  juste et plus respectueuses de notre planète", conclura Jean-Marc Nollet. 


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