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La Cour des comptes note des "manquements" dans la gestion du personnel des ports wallons

L'audit mené par la Cour des comptes sur la gestion du personnel des ports autonomes de la Région wallonne - à savoir les ports de Liège (PAL), de Charleroi (PAC), de Namur (PAN) et du Centre et de l'Ouest (Paco) - a mis en évidence, "divers manquements dans l'application du code de la fonction publique wallonne, la non-conformité du calcul des rémunérations à la réglementation fiscale ou sociale, ainsi que, en matière de sélection, l'absence de certaines pièces justificatives aux dossiers".

Ces constats s'expliquant notamment par l'insuffisance des ressources humaines des trois ports concernés, la Cour recommande d'y externaliser la gestion des ressources humaines, y compris la sélection et le recrutement des agents, vers une structure dotée des connaissances et compétences requises en matière de fonction publique wallonne et de droit social. Cette solution permettrait par ailleurs de mettre en œuvre des activités communes de contrôle interne.
Cette externalisation pourrait s'opérer soit en recourant aux services de support du SPW Secrétariat général, soit en créant une structure spécifique commune aux quatre ports et regroupant les emplois d'ingénieurs et de contrôleurs de chantiers nécessaires à leurs activités, poursuit la Cour.

Cette dernière constate également "une certaine insuffisance des barèmes" liés à ces postes d'ingénieurs et de contrôleurs de chantiers, compte tenu des difficultés de recrutement de ces profils spécifiques. Elle recommande dès lors une revalorisation de ces fonctions, tout comme de celles de directeurs des ports de Charleroi, de Namur et du Centre. 
L'audit a en outre permis d'identifier les difficultés suscitées par la mise à disposition des ports de membres du personnel du SPW Mobilité et Infrastructures, en raison notamment de l'octroi de primes de détachement aux agents concernés. 
La Cour suggère dès lors de mettre fin dès à présent à ces mises à disposition, qui ne concernent toutefois plus à ce jour que quatre agents, et d'instituer une structure spécifique commune aux quatre ports offrant les ressources techniques nécessaires à l'accomplissement de leurs missions.

Dans sa réponse à l'audit, le ministre wallon de la Mobilité, Philippe Henry,  a assuré avoir entamé des réflexions, en concertation avec sa collègue en charge de la Fonction publique, Valérie De Bue, "afin d'adapter le cadre juridique dans lequel les ports autonomes exercent leurs activités aux spécificités de ces organismes et de garantir le bon fonctionnement du service public dont ils sont chargés", indique enfin la Cour des comptes.

Source: Belga


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