A la suite de l’annulation de plusieurs carnavals, dont celui de Binche, la ministre de la Culture de la Fédération Wallonie-Bruxelles Bénédicte Linard a décidé d’élargir le périmètre des aides au secteur culturel afin de pouvoir soutenir directement ces événements reconnus comme chefs d’œuvre du patrimoine oral et immatériel de la Communauté française.
Des aides indispensables
De nouvelles aides au secteur culturel ont été adoptées la semaine dernière par le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Sur proposition de la ministre, ces mécanismes d’aides ont donc été étendus aux « opérateurs culturels pouvant justifier de pertes d’argent dans le cadre de la transmission de leurs savoir-faire pour des manifestations reconnues comme Chef d’œuvre du patrimoine oral et immatériel de la communauté française ».
« Les carnavals font partie de notre patrimoine culturel local, ils font vivre nos villes et nos régions, et le covid ne peut signer leur arrêt de mort. Il était important à mes yeux de préserver la transmission des savoir-faire, mise à mal par les annulations en raison des mesures sanitaires, et pour permettre à ces festivités folkloriques de surmonter cette crise », indique dans un communiqué Bénédicte Linard.
Les louageurs n'ont pas été oubliés
Grâce à cette extension, les louageurs de costumes pour les gilles figurent dès à présent parmi les opérateurs pouvant bénéficier d’une aide, mais aussi les artisans ou les organisations associatives pouvant justifier d'une activité culturelle en lien avec ces festivités folkloriques reconnues.
Ces opérateurs pourront donc d’une part introduire une demande d’aide financière forfaitaire dans le cadre des aides au secteur culturel non subventionné. Ils pourront également si besoin faire appel à la cellule de veille mise en place pour éviter les faillites.