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La réforme de la taxation automobile est au programme du parlement wallon

La réforme de la taxation automobile est au programme du parlement wallon

Pour sa rentrée après les vacances d'été, le parlement wallon s'offrira ce mercredi après-midi un premier débat de taille sur la réforme de la taxation automobile au sud du pays, portée par le ministre Philippe Henry.

"Une réformette incohérente - récemment qualifiée de réforme 'a minima' par l'Inspection des Finances - qui favorisera les véhicules hybrides, souvent mal utilisés, aux dépens des véhicules électriques plus lourds et qui sera de toute façon balayée par le prochain gouvernement puisqu'elle ne doit entrer en vigueur qu'en 2025", a déjà regretté, dans l'opposition, le député des Engagés Julien Matagne.
Le texte, approuvé majorité contre opposition en commission le 10 juillet dernier, prévoit que dès juillet 2025, la taxe de mise en circulation diminue ou augmente, avec un plafond fixé à 9.000 euros, en fonction de l'impact du véhicule - et donc de sa masse - sur l'infrastructure, l'environnement ou encore des risques en cas d'accident. Une dégressivité est par ailleurs prévue pour les voitures d'occasion, de même que des réductions pour les familles nombreuses et celles avec garde partagée qui ont besoin d'un véhicule plus spacieux.

Cette réforme avait été transcrite dans un avant-projet de décret adopté en première lecture en juillet 2022. Depuis, elle a fait l'objet de nombreuses consultations et modifications qui ont conduit à sa nouvelle mouture, ne concernant plus que la taxe de mise en circulation et non plus la taxe de circulation.
"Philippe Henry s'est pris les pieds dans le tapis plusieurs fois avant de convaincre à moitié ses partenaires de majorité. Pour nous, c'est vraiment une réforme mort-née, le ministre disant lui-même qu'il faudra aller plus loin lors de la prochaine législature", a poursuivi Julien Matagne.

"Avec ce texte, Ecolo peut donner l'illusion qu'il a obtenu des résultats" mais en réalité, le gouvernement s'est surtout abstenu de toucher la taxe de circulation "qui représente, en 2023, près de 600 millions de recettes" pour la Région, contre 138 millions pour la taxe de mise en circulation, a ajouté le député centriste.
"'C'est au moment de l'achat qu'on impacte le plus le marché puisque le véhicule va rester en circulation pendant des années et c'est très important de choisir le véhicule le plus écologique possible",a de son côté défendu, mercredi matin, sur Bel RTL, le ministre Henry.

Affaire à suivre...

Source: Belga


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