Le front commun syndical du rail a confirmé vendredi matin, après l'échec d'une nouvelle réunion de concertation, sa grève de 96 heures en novembre et décembre. Une décision "disproportionnée" pour HR Rail et la SNCB, qui estiment que celle-ci "arrive très tôt dans les discussions" qui restent en cours.
Les directions affirment avoir tenu compte des propositions et remarques des syndicats et avoir fait des "concessions". Une période de transition a notamment été proposée avant de réduire le temps octroyé à un accompagnateur de train avant sa prise de service, une réduction qui se justifie selon HR Rail et la SNCB par l'arrivée de nouveaux outils plus performants pour ces travailleurs en 2024.
Les deux entités réfutent les propos des représentations des travailleurs selon lesquelles la trajectoire de productivité - qualifiée d'ambitieuse - ne vise que les cheminots et rappellent que des efforts doivent être faits dans toutes les catégories.
Si la SNCB et son employeur juridique ont peu d'espoir que le rail échappe à la grève de novembre, pour laquelle un plan de transport alternatif sera prévu, ils espèrent encore pouvoir faire changer le front syndical d'avis pour celle de décembre. Les discussions continuent et les syndicats indiquaient en matinée "ne pas complètement fermer la porte" à la recherche d'une solution la semaine prochaine en cas de "proposition concrète".
Pour rappel, le préavis déposé et confirmé en matinée court du 7 novembre 22h00 au 9 novembre 22h00 puis du 5 au 7 décembre aux mêmes heures.
Source: Belga