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Le futur centre d’asile de Châtelet revient sur la table

Le futur centre d’asile de Châtelet revient sur la table

Si la Ville de Châtelet a décidé d’investir dans la culture et la jeunesse cette année, elle ne souhaite pas, en revanche, qu’un centre d’asile s’installe sur ses terres. Pourtant, le fédéral compte en profiter pour réhabiliter les locaux de la Régie fédérale. 

Le dossier ne date pas d’hier, lorsque Maggie De Block était ministre de l’Asile et de la Migration, elle avait marqué son intention d'y aménager un centre d’asile pour les familles dans l’ancienne gendarmerie, se souvient le bourgmestre Daniel Vanderlick dans une interview accordée à nos confrères de L’Avenir. 

Aujourd’hui, le dossier refait surface puisque le secrétaire d’Etat à l’Asile et à la Migration, Sammy Mahdi, s’est entretenu avec le bourgmestre chatelettain. « Ca ne nous intéresse pas, et on n’est pas pressé de rencontrer les instances fédérales à ce sujet », a rappelé Vanderlick à L’Avenir, en insistant sur un point non-négligeable qui risque de retarder le projet: "Le rez-de-chaussée appartient toujours à la zone de police d’Aiseau-Presles/Châtelet/Farciennes. Il n’y a que les étages qui appartiennent à la Régie fédérale des bâtiments." 

Le coût des travaux pour rénover une partie des bâtiments est de 5 à 10 millions d’euros. Et les premiers coups de pelle ne se feraient qu’entre 2026 et 2031. On a le temps de voir venir donc. 


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