En 2022, l'Institut pour l'égalité des femmes et des hommes a reçu 1.046 signalements de discriminations liées au genre, soit une hausse de 2,5 % par rapport à 2021. Un signalement sur trois concerne des discriminations de genre sur le marché du travail et 40% d'entre elles sont liées à la parentalité.
Parmi les 1046 signalements enregistrés par l'Institut pour l'égalité des femmes et des hommes en 2022 , les plaintes sont les plus représentées avec (52 %), suivies par les demandes d'information juridique (33%) et les communications (15 %).
"Comme chaque année, c'est le monde du travail qui comptabilise le plus grand nombre de signalements pour discrimination liée au genre (32 %) suivi par l'espace public (16 %), les biens et services (12 %) et les relations privées (11 %)", a communiqué l'institution fédérale mercredi.
Près de 40% des signalements de discrimination dans le monde du travail sont liés au fait d'être parents. Si la grossesse et la maternité concentrent les trois quarts de ces signalements, d'autres critères - allaitement, paternité, coparentalité, adoption et procréation médicalement assistée - relèvent également de ce critère de discrimination depuis l'extension de la "Loi Genre" en 2020.
"17% de ces signalements proviennent d'hommes. C'est un signe que les mentalités évoluent. Aujourd'hui de nombreux hommes souhaitent s'impliquer davantage dans la vie familiale. Si nous voulons faire évoluer les rôles traditionnels des femmes et des hommes et renforcer l'égalité, nous devons les protéger contre toutes formes de discriminations", a indiqué Michel Pasteel, directeur de l'institut pour l'égalité des femmes et des hommes, qui a fêté ses 20 ans en 2022.