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Les chiffres du jour : Pas d'amélioration nette

Les chiffres du jour : Pas d'amélioration nette

Chaque jour, le SPF santé annonce l'évolution des chiffres de la pandémie.  Ce mercredi 21 octobre, les chiffres sont toujours à la hausse et les porte-paroles inter-fédéraux restent excessivement prudents. Ils sont également revenus sur les nouvelles décisions en matière de testing. 

Les chiffres exposés aujourd'hui par le porte-parole interfédéral, Yves Van Laethem, sont toujours relativement alarmistes. 

"Les chiffres continuent d'augmenter c'était inévitable, nous vous l'avions dit, et nous le savions c'était quelque chose qui ne pouvait pas être arrêté si facilement"

Les nouvelles infections sous la barre des 10 000

La Moyenne journalière la semaine dernière était de 8975 nouvelles infections. La semaine dernière toujours pendant 4 jours, notre pays a dépassé les 10 000 infections.

Ces chiffres doublent tous les 9 jours, il y a une semaine ces chiffres doublaient tous les 7 jours

Mais cette évolution n'est pas forcément synonyme de ralentissement en raison des nouvelles mesures mises en place par le fédéral (sauf peut-être à Bruxelles). Il faut rester vigilants et continuer à appliquer les décisions prises. 

20% des infections chez les 20-30 ans groupe le plus atteint.  Mais il y a une augmentation chez les groupes les plus à risques, soit les + de 90 ans, il y a un doublement du nombre des contaminations - 700 aujourd'hui - et donc de nouvelles hospitalisations sont à craindre dans cette catégorie d'âge. 

Le plus grand nombre de cas d'infections se situent toujours à Liège et dans le Hainaut : respectivement 1651 et 1531 cas. Des chiffres qui doublent toutes les deux semaines 

Du côté des hôpitaux, les chiffres continuent à grimper

411 nouvelles admissions ce jour, c'est 2/3 des admissions lors du pic du 28 mars. 

La moyenne est de 295 admissions par jour.  Le hainaut et liège occupent le haut du tableau tout logiquement avec la plus grande augmentaion dans les admissions. Avec Bruxelles, ces trois provinces comptabilisent 60% des admissions du pays

Aujourd'hui, 2 969 personnes sont dans les hôpitaux dont 486 en USI. Ces chiffres doublent toujours tous les 9 jours.

"A ce rythme on s'attend à atteindre les 1000 hospi à la fin du mois et 2000 à la mi-novembre si les mesures mises en place n'ont pas d'effet."

Augmentation des décès

Durant la semaine dernière plus de 30 personnes sont décédées en moyenne par jour et un pic a été comptabilisé à 42 mercredi passé et 40 ce lundi. Cela représente une augmentaiton de 80 % par rapport à la semaine précédente. 

La modification du système de test

Actuellement, un quart des personnes testées parce qu'elles présentaient des symptômes de la maladie sont positives. Tandis que 15% des personnes positives sont des personnes testées parce que à haut risques. 

Yves Van Laethem a aussi tenu a rappeler que le sytème de test tel qu'installé et le volume des personnes a tester dépassaient les capacités réelles existantes.  Les délais d'attente devenaient trop long, les échantillons à tester restaient trop longtemps en laboratoire.  Bref ! les contaminations avaient de beaux jours devant elles. 

Une nouvelle stratégie de test a donc été adoptée et ce pendant un mois, jusqu'au 15 novembre. 

  • seront testées :
  1. Les personnes présentants des symptômes (en premier lieu les pertes d'odorat et de goût)
  2. Le personnel hospitalier
  • Ne seront plus testées
  1. Les personnes à haut risque (l'idée était de raccourcir la quarantaine), cette fois il leur sera demandé de rester chez elles. Idealement, les personnes à haut risque devraient donc rester chez elles 14 jours, mais un compromis a été trouvé autour de 10 jours. Mais pendant les 4 jours restant, le risque étant inférieur à 10%, le conseil est de respecter des précautions supplémentaires en matière de distanciation sociales. 
  2. Les personnes qui reviennent de zone rouge à l'étranger.  Elles devront aussi s'isoler

Toutes les demandes faites par pure précaution et émanant d'un employeur ou d'une personne se rendant chez le médecin, disparaissent pour désencombrer les services de testing. 

L'idée générale sera donc de se mettre en quarantaine dès que l'on suspect des contacts avec des personnes contaminées.

 


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