Les forains reprendront aussi leurs activités ce 9 juin. Mais ils réclament, dès aujourd'hui, des précisions quant aux règles qu'ils devront respecter.
Carnaval, Pâques, Ascension, ... Toutes ces périodes sont cruciales pour les forains. Pourtant, cette année encore, aucune foire n'a pu être organisée. La reprise de leurs activités dès le 9 juin est donc un véritable soulagement. Mais pour s'assurer de redémarrer directement, les forains prennent les devants en réclamant directement des règles précises.
« Un redémarrage prend beaucoup de temps. De nombreux exploitants craignent
désormais de ne pas pouvoir rouvrir du tout en juin voire de devoir faire aveu de faillite. Il est donc plus que temps de leur donner enfin des précisions », explique Dimitri Delforge de l’Union fédérale d'exploitations foraines.
Selon un communiqué de la SNI, le Syndicat Neutre pour Indépendants, les forains ont besoin, entre autres, de clarifier la date de la réouverture complète afin de pouvoir travailler avec les communes sur leur agenda automnal.
Des mesures structurelles nécessaires
L'espace disponible pour les foires pose également question.
« Le secteur horeca s'est vu accorder un espace supplémentaire sur la voie publique pour les terrasses dans de nombreuses communes. Nous demandons aux villes et aux communes de faire rapidement la clarté sur le nombre de m² dont pourra disposer chaque exploitant et d'être très flexibles avec les forains. Faites le maximum pour qu'ils survivent », poursuit le SNI dans son communiqué.
Outre ces mesures concernant la reprise des foires, les forains réclament finalement que le double droit passerelle soit maintenu jusqu'au début de la saison 2022.
« Nous ne pourrons pas passer l’hiver avec les seuls revenus de quelques mois d’activité », conclut Dimitri Delforge.