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Les hérissons, toujours victimes des robots-tondeuses

Les hérissons, les victimes des robots-tondeuses

Depuis quelques semaines, les centres de soin pour animaux sauvages font face à un afflux de hérissons blessés. Gravement mutilés, essentiellement par des robots-tondeuses, leur taux de survie est extrêmement faible. Face à cette nouvelle problématique en matière de Bien-être animal, il est important de penser à adapter l’utilisation de ces engins pour protéger une espèce déjà fortement menacée.

Le hérisson est un habitué des jardins et se révèle être un allié précieux. Il chasse les limaces, les escargots et divers insectes généralement considérés comme nuisibles. Malheureusement, ce petit mammifère est aujourd’hui fortement menacé par diverses menaces: l’utilisation de pesticides, la destruction de son habitat naturel et le trafic routier entraînent depuis plusieurs années une chute drastique de la population de hérissons en Europe.

Les robots-tondeuses, nouveaux ennemis du petit mammifère à piquants

Depuis quelques semaines, les CREAVES (Centres de Revalidation des Espèces Animales Vivant naturellement à l’Etat Sauvage) assistent une fois de plus, impuissants, à un afflux de hérissons blessés principalement victimes des robots-tondeuses. Ces engins sont en effet de plus en plus utilisés pour l’entretien des jardins des particuliers, et représentent un véritable fléau pour cette espèce. Le problème réside dans l’utilisation de ces robots durant la période d’activité des hérissons, c’est-à-dire entre la fin de journée et l’aube. Il faut penser à limiter leur utilisation entre 10h à 17h!

Si les tondeuses détectent généralement les obstacles, le museau pointu du hérisson se trouve au ras du sol et il est alors trop tard lorsque la tondeuse détecte l’animal et s’arrête. Les animaux sont gravement mutilés à la tête ou aux pattes avant, et leurs chances de survie sont pratiquement nulles. Si l’accident survient durant la nuit, l’animal n’est souvent retrouvé que bien plus tard lorsque les plaies sont devenues impossibles à soigner, tandis que certains ne seront jamais découverts et condamnés à une longue agonie.
L’inquiétude est grande concernant les jeunes hérissons qui sortiront du nid dans le courant du mois de juin et qui n’auront aucune chance.

Comment les protéger ?

  1. Il est possible de trouver un compromis entre confort d’entretien des pelouses et protection de la faune sauvage en programmant les robots-tondeuses. La période d’activité du hérisson s’étendant entre la fin de journée et l’aube, il est conseillé de les faire fonctionner en dehors de cet intervalle: entre 10h et 17h.
  2. Robot ou pas, inspectez le jardin avant de démarrer la tondeuse, la débroussailleuse ou autre coupe-bordure. Faites de même lorsque vous prévoyez de brûler un tas de feuilles mortes ou de bois en automne.
  3. Vous pouvez leur fournir un/des abri(s) notamment en laissant un tas de bûches ou de feuilles ; en préservant des haies loin du passage des tondeuses ou encore en leur construisant un abri adapté qui leur sera utile aussi bien à la bonne saison que durant leur hibernation. Un/des point(s) d’eau et quelques croquettes, de préférence au poulet, pour chats (jamais de pain ou de lait !) seront également appréciés. Ils vous remercieront en dévorant les limaces et autres indésirables du jardin.

 Que faire si vous avez trouvé un hérisson ou un petit animal sauvage blessé ?

Contactez un CREAVES (centre de revalidation) au plus vite, les bénévoles vous informeront sur la procédure à suivre. Pour rappel, un animal sauvage ne peut en aucun cas être détenu par un particulier.

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