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Les hôpitaux de l’ISPPC fêtent le match Belgique - Italie

Le match Belgique-Italie approche ! Pour l’occasion, le secteur médical a aussi décidé de marquer le coup. Des frites et des pâtes vont être distribuées dans les hôpitaux de l’ISPPC ( Intercommunale de Santé Publique du Pays de Charleroi). 

Le foot s’est immiscé, à sa façon, au coeur des hôpitaux de Charleroi. D’un côté : du vert, du blanc, du rouge et des pâtes. De l’autre : du noir, du jaune, du rouge et des frites. 

« La direction distribue soit un cornet de frites soit une cornet de pâtes au personnel afin d’avoir cette ambiance réjouissante. Ça se passe ici, à Marie Curie, mais aussi à l’hôpital André Vésale, à l’hôpital Van Gogh et à l'Espace Santé ainsi que dans les trois maisons de repos qui ont également des cuisines », explique Frédéric Dubois, le porte-parole de l’ISPPC.

« Le but c’est de faire la fête, ce midi, avec tout le personnel de l’ISPPC pour le match de ce soir qui est exceptionnel : Belgique - Italie. C’est important au sein de Charleroi. De nombreuses familles sont italiennes. C’est donc pour nous l’occasion de faire la fête tous ensemble », se réjouit Michel Dorigatti, le président du comité de direction.

En effet, ces frites et pâtes ne sont pas distribuées uniquement pour le match. C’est aussi l’occasion de mettre en avant la diversité du personnel au sein des hôpitaux. 

«  Nous sommes dans un bassin où il y a beaucoup d’immigrés italiens. C’est donc vraiment l’occasion, et ça a été très bien pris par les membres du personnel. Certains pensionnés ont même demandé à venir », raconte Michel Dorigatti.

 

« Il y a beaucoup de gens dans l’ISPPC qui ont des racines italiennes. On a donc voulu célébrer ce match, cette ambiance amicale », ajoute le porte-parole.

Pâtes ou frites ? Un peu des deux

Mais Italien ou Belge, peu importe, cette initiative plaît et met tout le monde d’accord ou presque. Les membres du personnel réagissent : 

« Moi je vais manger des frites car j’ai peur que les pâtes ne soient trop cuites. Choisir une des deux équipes c’est impossible pour moi. C’est un match de souffrance. Mon corps est italien et ma tête est belge, donc je ne peux pas choisir. »

 

« J’ai pris des pâtes ! Car je n’avais jamais goûté les pâtes de l’hôpital et je trouvais que c’était une bonne journée pour le faire. Mais c’est génial de voir la direction nous servir. En plus, ce sont quand même deux pays de coeur qui s’affrontent : mon pays d’origine et celui où je vis. C’est génial. »

L’ambiance est déjà au rendez-vous ! Et même si le coeur de certains vacille toujours entre frites et pâtes, ce soir beaucoup feront la fête et ce quelle que soit l’issue du match. 

 


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