Le marathon de Namur s’est déroulé dimanche dernier. Au programme, plusieurs épreuves : un marathon, un semi et une distance de 10 km pour la bonne cause. 4500 coureurs ont sillonné le namurois du centre ville à Profondeville, sur route et par les chemins de halage. La pluie s’est invitée, mais elle n’a pas découragé les plus téméraires dont beaucoup de Carolos. Parmi eux, Sandrine Castieau de la Zapotek Académie (zatac) de Charleroi.
Sandrine est une athlète de 49 ans qui a repris goût à la course à pied en s’inscrivant à la Zapotec Académie de Charleroi.
A l’occasion de l’une de ses courses, elle gagne un coaching nutrition personnalisé. S’attaquer à son mode de nutrition a été un révélateur, le véritable point de départ de sa volonté de courir un marathon.
« C’est mon premier marathon, j’avais en tête de faire le marathon de Paris en 2024 à l’occasion des jeux olympiques, mais c’est tellement difficile d’avoir un dossard, que j’ai dû mettre ce rêve de côté. Pourtant j’étais prête. Physiquement, j’avais perdu du poids, j’avais gagné en vitesse aussi. Mon coach m’a donc proposé le marathon de Namur, plus près et plus accessible. Je me suis lancée. »
Au lendemain de son marathon, Sandrine est fatiguée mais heureuse. Elle est fière d’avoir montré à sa famille et à ses partenaires de course, ses capacités et sa combativité.
Objectif atteint pour Sandrine
Elle s’était fixée comme objectif de boucler ce marathon en 4h - 4h30, et elle l’a fait en 4h31.
« Ce qui a été dur, ce sont les derniers kilomètres avant le parc Astrid. Nous étions dans une zone plus industrielle et nous étions un peu seuls. Ce que j’ai apprécié, par contre, ce sont les interactions que nous avons pu avoir avec les habitants qui nous regardaient depuis leurs habitations. Ce sont souvent des personnes âgées, seules qui nous faisaient un petit signe d’encouragement. L’arrivée a été merveilleuse, sur le tapis rouge en plein centre ville devant mes enfants. J’ai retrouvé mes jambes et mon courage, je voulais qu’ils soient fiers de moi. »
Un très joli parcours donc au fil de l’eau. Sandrine repartira sur les routes pour un second marathon en juin avec son compagnon, ils vont se partager les 42 Km. 21 km chacun au marathon du lac du Der en France.
Sandrine a l’habitude de marcher, elle est facteur de profession. Courir c’est autre chose, on ne se lance pas dans un marathon sans préparation avertit-elle.
« La difficulté majeure, c’est la distance bien évidemment, il faut gérer son effort. Il y a des côtes aussi. Il ne faut pas s’épuiser trop vite. Nous étions 5 du club et j’ai vraiment apprécié que les semi-marathoniens soient venus nous rechercher en fin de course. Le club ,c’est aussi la solidarité ! »
Sandrine a à peine rangé ses baskets qu’elle est prête à repartir. Son rêve, faire l’ultra trail des sources à Spa. Mais ça c’est une autre aventure !
A voir aussi, pour en savoir plus sur le marathon de Namur, le reportage de nos confrères de Bouké :