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Marche folklorique : Willy Borsus prêt à voler au secours des louageurs de costumes

Marche folklorique : Willy Borsus prêt à voler au secours des louageurs de costumes

Ce mardi 1er décembre, le député wallon Julien Matagne (cdH) a interpellé le ministre (MR) Willy Borsus, sur l’avenir des louageurs de costumes ou des armuriers particulièrement actif lors des marches de l’Entre Sambre et Meuse.  On se souvient que Philippe Simons, à Gerpinnes avait d’ailleurs exprimé son désarroi sur nos antennes. 

Dans sa question au ministre Willy Borsus, ce mardi au parlement wallon, Julien Matagne rappelle la situation délicate dans laquelle se trouvent les louageurs. 

« De Pâques à octobre, notre Région vibre au son des tambours et des fifres, des fanfares, des harmonies, l'odeur des fusils à poudre envahit l'atmosphère, les costumes habillent des dizaines de milliers de marcheurs, bref c'est magique. L'année 2020 fut une année blanche puisque c'est un folklore saisonnier qui va d'avril à octobre et que nous avons « fermé les portes », paralysé la région et le pays au mois de mars. »

Et derrière ces costumes, il y a évidemment des acteurs économiques l'HORECA d'une part, mais aussi les professions plus saisonnières, à l’instar des louageurs de costumes et des armuriers.

« Une seconde année blanche serait catastrophique pour eux, insistait Julien Matagne, cela pourrait mettre finalement en péril leur commerce, ils risquent de les voir disparaître et de voir disparaître notre folklore qui, sans eux, ne peut pas exister. »

Avant de demander au ministre de l’économie s’il est possible d’envisager de nouvelles mesures pour soutenir ces indépendants qui pourrait encore connaitre une nouvelle année blanche en 2021.

Une réponse en demi-teinte

Le ministre qui a par ailleurs rencontré une délégation des acteurs des Marches de l’Entre Sambre et Meuse et plus particulièrement les maisons de location de costumes en septembre dernier, a rappelé que les louageurs étaient  éligibles, d’une part, à la toute première indemnité, celle liée aux activités fermées en mars dernier, c’est-à-dire l’indemnité de 5 000 euros. Ensuite, celle destinée aux secteurs qui étaient encore à l’arrêt, ce fut le cas notamment des locations de costumes, à l’indemnité complémentaire de 3 500 euros.

« Par ailleurs, précise le ministre, la quatrième vague d’indemnités liée à la perte du chiffre d’affaires de 60 % au troisième trimestre 2020 par rapport au même trimestre correspondant de 2019.  Une indemnité calculée aussi sur le personnel employé, soit 5 000 euros, si l’on a moins d’un équivalent temps plein. 10 000 euros, pour deux équivalents temps plein et cetera. »

Mais le ministre MR, ne ferme pas la porte à d'autres initiatives de soutien à ce secteur si la crise n'était pas résolue en avril 2021 et qu'à l'image des carnavals, les marches venaient à être suspendues l'an prochain. 

« Je suis intervenu et je suis encore prêt à le faire à l'avenir en fonction de la durée de la pandémie en ce qui concerne le volet économique, les louageurs, et cetera. Probablement qu'avec l'appoint complémentaire des collègues, on peut structurer une réponse qui soit à la mesure de l'attachement que nous avons les uns et les autres par rapport à ces organisations – carnavals, marches – et à toutes celles et tous ceux qui vibrent ouqui les font vivre. »

Revoir notre sujet : Fin du folklore sans les marches de l'Entre Sambre et Meuse. 

 


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