Match et Smatch (groupe Louis Delhaize), en difficulté, ont adopté un projet de plan de transformation visant "à redynamiser les deux enseignes" et passant par la fermeture potentielle de 16 magasins et la suppression de 210 emplois, a-t-on appris ce mardi. Un enveloppe de 40 millions d'euros d'investissement est prévue en parallèle.
Les deux enseignes de supermarchés Match et Smatch affichent des résultats nets négatifs depuis 2013 et qui ne cessent de baisser. En 2018, le résultat net a atteint -22 millions d'euros.
"Cette situation critique s'explique en partie par les nombreux défis et les changements profonds auxquels le secteur fait face ces dernières années. La concurrence s'est à la fois intensifiée et diversifiée, avec l'arrivée de nouveaux acteurs sur le marché belge. La consommation est également globalement en baisse depuis plusieurs années", explique la direction dans un communiqué.
A cela s'ajoutent "d'autres défis propres aux enseignes Match et Smatch" qui pèsent sur leur rentabilité, "notamment des investissements conséquents qui doivent être réalisés pour s'adapter aux nouveaux types de consommation et moderniser les magasins existants."
Dans ce contexte, la direction des deux enseignes envisage la fermeture potentielle de sept magasins Match (Dinant, Erquelinnes, Eupen, Jodoigne, Moustier-sur-Sambre, Nivelles et Spa), la fermeture potentielle de neuf magasins Smatch (Ertvelde, Deinze, Ingelmunster, Jupille, Coxyde, Ougrée, Merchtem, Waarschoot, Zomergem) et la réduction du nombre d'employés de la centrale.
Les mesures envisagées pourrait affecter 210 employés (146 pour les magasins Match et Smatch et 64 à la centrale) sur un total de 2.500 personnes actuellement employées au sein de Match et Smatch. Parallèlement, la direction veut mettre en place un plan de relance sur trois ans mobilisant, au total, une enveloppe de 40 millions d’euros.