Luc Bourquin
Président de l'Union Royale des Fleuristes de Belgique pour le Hainaut et le Brabant Wallon
Président pour le Hainaut et le Brabant Wallon de l’Union Royale des Fleuristes de Belgique, le pont-à-cellois Luc Bourquin est évidemment très attentif aux mesures qui sont prises par la Fédéral dans le cadre de la lutte contre le Covid 19. Ravi de l’annonce de la réouverture des pépinières, il encourage les fleuristes à garder leur clientèle grâce aux ventes en ligne…
Luc Bourquin se réjouit que les pépiniéristes peuvent ouvrir à nouveau: « Ils pourront enfin aussi écouler les marchandises qu’ils ont en stock, en attente d’être vendues et qui auraient totalement été perdues s’ils n’avaient pas pu rouvrir. C’est donc une bonne initiative pour les pépinières, les jardineries et ça permettra également aux gens de rester un peu plus chez eux après avoir fait leurs achats; ils seront moins tentés de sortir, probablement. »
Fleuristes vs pépiniéristes: 2 poids, 2 mesures?
Ce n’est pas le sentiment du président hennuyer et brabançon de l’Union des Fleuristes de Belgique. Depuis le début du confinement, le Fédéral a autorisé les fleuristes à vendre leurs produits en ligne. Même les plantes à repiquer… « Ca fait quelques semaines déjà que certains fleuristes le font tout en conservant le droit à obtenir les compensations prévues pour les indépendants qui ont été impactés par la crise. »
Mais il est évident que de nombreux fleuristes espèrent pouvoir rouvrir leur commerce prochainement. « Pas trop vite, chaque chose en son temps», estime Luc Bourquin. «Si le client recommence à aller dans les magasins, il sera probablement tenté de donner des fleurs qu’ils aura achetées à des proches, à des gens qu’il n’a plus vus depuis longtemps et peut-être que là, on serait un peu loin de l’objectif poursuivi du maintien de la distanciation sociale ».
De plus, avant de rouvrir son magasin, le fleuriste devra s’assurer d’adapter son commerce afin de faire respecter les mesures de distance de sécurité. Et selon le président pont-à-cellois de l’Union des Fleuristes, tout le monde n’est pas prêt à opérer cette mutation.
« J’invite la plupart des fleuristes à emboîter le pas et à faire de la vente en ligne. Je pense que c’est une manière pour eux de garder le contact avec leur clientèle et montrer qu’ils sont toujours là pour elle »
Vendredi prochain, une nouvelle réunion du Conseil National de Sécurité est programmée. Avec à la clé, de nouvelles échéances pour préparer les différentes phases du déconfinement. L’avenir réservé à la corporation des fleuristes sera sans doute abordé.