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Les soldes d'hiver : Décision le 1er décembre (vidéo)

Les commerçants se remettent à peine  du choc des nouvelles restrictions que l’on approche déjà des soldes d’hiver. Question : faut-il les maintenir, les reporter ou les prolonger ? Les commerçants se laissent jusqu’au 1er décembre pour se décider. Par contre, ils revendiquent un droit passerelle pour tous ! 

C’est le SNI, le syndicat neutre pour indépendants qui tire la sonnette d’alarme pour ses affiliés. Une enquête menée auprès de ceux-ci a révélé que les commerçants n'ont pas encore décidé de ce qui serait aujourd’hui le meilleur choix. Christophe Wambersie, le secrétaire général du SNI souhaite faire le point avec les ministres compétents avant qu’une décision ne soit prise. 

« C’est tout simplement parce que nous nous trouvons en période de confinement et qu'il est censé prendre fin le 13 décembre, s'il prend fin. Nous aimerions connaitre les conditions de réouverture avant de prendre une décision. Pourquoi ? pour ne pas connaitre les mêmes péripéties qu’au mois d’août c’est-à-dire que trois jours avant l'ouverture des soldes, on modifie les règles. Résultat, les soldes d'été ont été un flop ! »

Une décision le 1er décembre

Ce confinement est le deuxième confinement. Les stocks d’hiver sont généralement plus couteux que les stocks d’été. Il y a chez tous les commerçants un besoin de financement et une envie de pouvoir ramener de l’argent c’est clair.  Toutefois, ils veulent des garanties. 

« Il faut modifier la loi pour les soldes.  Prendre notre décision le 1er décembre permettrait de glisser les soldes dans la loi programme qui sera votée le 17/12.  Il serait alors possible soit de commencer les soldes le 1er janvier, soit de les décaler sur février, soit encore de les étaler sur les deux mois. »

Les indépendants pénalisés ? 

C'est un nouveau monde pour nos commerçants que celui des règles sanitaires. Ils ont dû faire face à un nouveau coup dur vendredi dernier avec la fermeture des commerces non essentiels pour un certain temps. Il faudra également voir comment les chiffres vont évoluer et ce qui sera à nouveau possible à long terme. 

« Le commerce indépendant a joué le jeu et dans un magasin qui fait 80 à 100 m2, où on peut accueillir 3 à 4 personnes avec les distances de sécurité, le gel et les masques, le risque ne se situe pas au niveau des commerces. Nous ne pensons pas effectivement que c’est dans les commerces que le problème se situe. Mais la situation étant ce qu’elle est, nous devons nous incliner.  »

Les mesures du gouvernement seront évaluées et alors seulement une décision pourra être prise. Toutefois, selon l'enquête du SNI auprès de 632 commerçants.  Les avis sont partagés. Ils restent néanmoins d'accord sur plusieurs points :

  • Les soldes ne peuvent pas avoir lieu en ligne ;
  • Les magasins doivent être physiquement ouverts pour que les soldes soient une réussite.
  • Les consommateurs veulent faire des affaires
  • Ils doivent pouvoir être sur place.
  • Il ne faut en aucun cas perdre le caractère spontané et impulsif qui caractérise les périodes de soldes. 

Le moral des commerçants 

Il n’est pas au beau fixe, on s’en doute, toutefois les commerçants ont été entendus. Ce second confinement,  a mis fin à la politique du deux poids, deux mesures.  Les parties non alimentaires de grandes surfaces ont été fermées, le sentiment d’injustice a pu être pris en compte. 

Ensuite, les commerçants ont pu faire appel au click and collect

« c’est-à-dire que vous pouvez faire votre commande et venir chercher à la porte du magasin, c’était une demande du SNI et ajouté au take away, c’est une façon de garder un minimum d’activité. »

Appliquer le droit passerelle de relance à tout le monde

On a entendu durant le premier confinement beaucoup de commerçants réclamer un droit passerelle plus important.  Il a été réévalué dans l'Horeca notamment, c'est une bonne chose.  Mais durant ce deuxième confinement qu'en sera-t-il pour les indépendants qui n'ont pas fermés leurs portes, mais qui n'ont pas non plus récupéré leur clientèle ?

« Les commerçants étaient déjà à genoux avant le deuxième confinement, celui-ci arrive au plus mauvais moment en terme de chiffre d’affaires. Donc c’est très difficile, c’est la raison pour laquelle nous demandons de ré-élargir le droit passerelle de relance à l’ensemble des indépendants qu’ils aient été obligé de fermer ou pas.  L’impact est tel sur les indépendants qu’il faut les aider.  Certains n’ont pas dû fermer mais les gens n’osent plus sortir de chez eux, donc les pertes sont là ! »

Le SNI est en discussion constante avec les ministres de tutelle autant au fédéral qu'au niveau de la région, un autre sujet de débat sera aussi bientôt sur la table, le report des cotisations sociales.  Le SNI plaide pour une exonération. A l'heure où l'on fera les comptes, il ne faudra plus chipoter abandonner l'idée d'une régularisation des cotisations sociales c'est permettre aux petits commerçants de ne pas sombrer à l'issue de cette crise. 

 

 


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