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Les terrils de Charleroi intéressent les journalistes de France 3 (vidéo)

Les terrils de Charleroi intéressent les journalistes de France 3 (vidéo)

36 terrils sont présents sur la commune de Charleroi.  Ce qui équivaut à 5 % du territoire.  Est-ce ce qui a attiré une équipe de France 3 ? Toujours est-il que ces monuments naturels font partie de notre culture carolo. Charleroi, mise sur eux pour son redressement et c’est à cela que se sont intéressés les journalistes français. 

Nous le savons tous, mais les français vont le découvrir, nos terrils font l’objet tantôt de réhabilitation en quartier tantôt en zone économique. La ville de Charleroi, mise sur la valorisation de ces « montagnes » naturelles pour se redéployer.

Tantôt des logements

L’ancien terril du Sacré français par exemple, va voir éclore un tout nouveau quartier avec du logement partagé, des maisons respectueuses d’économies d’énergies et de jardins partagés.

Ce projet qui date de déjà plus de cinq ans. Le nouveau quartier sera situé en face du CEME et à deux pas du centre de Charleroi. Porté par la société Valimo, en collaboration avec la Ville, il comprendra environ 160 logements. Mais aussi de l’activité sportive, de l’agriculture citadine, et une zone économique dédicacée aux artisans et aux PME.

« C’est un nouveau quartier avec toute une série de thèmes, de modes de vie différents, explique Patrick Chalant, l’Administrateur délégué Valimo, la société qui porte le projet et est propriétaire du terrain. Et dans le logement, il y a plusieurs types proposés. Depuis le traditionnel en acquisition jusqu’à la location ou, un concept qui est dans l’air du temps: l’habitat partagé. »

Tantôt des activités économiques

Le charbonnage du Martinet à Roux est devenu un atelier de production de bières. 

De l’extérieur, on voit surtout les casiers. Un signe qui ne trompe pas. Les bières de la Manufacture Urbaine associée désormais à la Brasserie du Pays Noir ont investi les lieux pour y installer leur bouteillerie et leur dépôt.

« Ici, , explique Jürgen Dewijn, administrateur de la manufacture Urbaine, on fait tout ce qui est garde et conditionnement des bouteilles, ainsi que tout le stockage de nos produits. Aujourd’hui, on a une capacité de l’ordre de cinq mile hectolitres annuels. Le Martinet prend vraiment vie. »

et on crée toute une dynamique participative autour de ce projet” raconte encore l’administrateur de la Manufacture Urbaine à nos confrères de France 3.

La Ville de Charleroi participe aussi à la revalorisation du site puisqu’elle y développe en parallèle tout un projet qui doit intégrer son passé minier dans son futur. C’est elle qui a racheté les locaux du site rovien.

Tantôt des activités d’exploitation 

A Anderlues, la société Gazonor déjà active en France, transforme le gaz de mine en électricité sur l’ancien site minier de la rue Jules Destrée.

« Il faut savoir que le charbon, quand il a été dérangé par l’extraction, continue à libérer du méthane qui se transforme avec l’air des galeries en grisou. Il continue à s’accumuler depuis l’arrêt des extractions. Il fait monter le sous-sol en pression. Et nous, on vient dépressuriser ce sous-sol pour produire de l’électricité à partir de ce gaz. En Belgique, la particularité est que le sous-sol a été condamné. On a bouché les puits et on a un effet de cocotte-minute qui est en train de s’installer. », nous disait Yann Fouant, chargé de projets à Gazonor, en avril 2019.

A Charleroi, le terril du Fiestaux à Couillet, le Cerisier à Mont-sur-Marchienne, et Balompré à Marchienne-au-Pont font l’objet d’une demande d’exploitation depuis octobre 2020. 

Xavier Desgain, l’échevin carolo de l’Energie et de la Transition Ecologique de Charleroi expliquait alors sur nos antennes tout l’intérêt de ce type d’exploitation.

« Et s’ils parviennent à éviter que du méthane ne s’échappe dans l’environnement, ajoute Xavier Desgain, c’est mieux parce que le méthane est 20 fois plus polluant pour le climat que le CO2 qu’on produit en brûlant le méthane. Et c’est encre mieux si ça peut produire de l’énergie

Gazonor n’exploitera pas forcément les trois sites. Mais la demande de permis sera faite pour les trois. La procédure suivra donc son cours. 

 


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