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UPDATE - Enseignement : Arrêt de travail d'une heure jeudi et manifestation au parc Reine Astrid

Enseignement : Arrêt de travail d'une heure jeudi matin à l'appel de la CGSP

La CGSP enseignement invite ses affiliés à se croiser les bras ce jeudi de 8h30 à 9h20, soit durant la première heure de cours de la journée. Une action nationale qui sera relayée à Charleroi par une manifestation en front commun, cette fois, dans le parc Reine Astrid à Charleroi à 7h30. Au coeur des revendications plusieurs choses, l’accès au matériel de protection individuelle, la vaccination et le testing.

La CGSP enseignement constate que le mépris des autorités politiques à l’égard des personnels de l’enseignement en temps de pandémie prend une ampleur absolument dramatique alors que les écoles viennent d’être reconnues par le gouvernent fédéral comme étant des foyers de contamination importants. 

A Charleroi, en front commun syndical, les affiliés se sont donnés rendez-vous à 7h30, jeudi, dans le parc Reine Astrid à Charleroi, pour protester contre l'obstination des pouvoirs publics à ne pas vacciner prioritairement les enseignants.

Un mépris à l'égard du corps enseignant que Christophe Hemberg, Secrétaire régional de la CGSP Enseignement, ressent fortement auprès de ses affiliés. 

"Depuis un an, on méprise littéralement les enseignants. Ils sont mis à toutes les sauces des règles imaginées par nos ministres, des règles qui changent tout le temps. De plus, lorsque la ministre de l'enseignement en FWB, Fédération Wallonie Bruxelles, Caroline Désir, laisse entendre sur l'un ou l'autre plateau que l'augmentation des contaminations est dû à un relâchement dans les écoles, la coupe est pleine. Non seulement, on nous fait porter une responsabilité importante dans cette crise, mais, en plus, on nous culpabilise."

Qu'en est-il des promesses faites ? 

Les demandes maintes fois formulées auprès des gouvernements dans le but de permettre aux enseignants d’exercer dans la plus grande sécurité possible se sont, depuis le début de la crise sanitaire, heurtées à un refus catégorique ou à un renvoi de responsabilités entre Fédération Wallonie-Bruxelles et Pouvoirs organisateurs et les récents discours culpabilisants de nos ministres. 

Les demandes, sont pourtant claires :

  • La plupart des employeurs ne fournissent toujours pas les équipements de protection individuelle (masques, gel hydroalcoolique, plexiglass, et…) comme il est légalement tenu de le faire, 
  • Les enseignants ne disposent pas de locaux conformes aux prescrits sanitaires
  • Pourquoi ne pas faire usage de tests rapides au sein des écoles, comme c'est le cas dans les entreprises et dans une vingtaine d'écoles pilotes, 
  • Il faut accorder aux personnels de l’enseignement un accès prioritaire à la vaccination.

"Plus tôt les élèves seront détectés moins vite, il faudra fermer les classes, complète Christophe Hemberg, Secrétaire régional de la CGSP Enseignement, il faut généraliser le testing rapide actuellement accessible dans une vingtaine d'écoles pilotes. Il faut arrêter de prendre des mesurettes comme celles que nous a proposé la ministre dimanche dernier. Des prescriptions qui arrivent dans un contexte déjà très difficiles pour les directions d'école et leurs enseignants."

Fallait-il fermer l'école dès maintenant ? Si certains établissements du secondaire ont décidé de passer le pas, les directions sont mitigées, les avis des enseignants divergent quant à la nécessité de fermer les écoles dès aujourd'hui. Mais tous se disent prêts à reprendre l'école à 100% après les vacances de Pâques, à condition que toutes les garanties de sécurité leur soient offertes. 


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