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Lobbes : Le cdH a quitté le conseil communal

Le conseil communal de Lobbes avait lieu ce mardi. Après de nombreuses tensions, les élus cdH ont décidé de quitter les lieux.  

« La séance d’hier fut une nouvelle fois l’exemple désastreux du niveau de démocratie locale pratiqué par l’actuelle majorité et plus particulièrement par Monsieur Lucien Bauduin censé présider la réunion », commence Steven Royez, ancien bourgmestre de Lobbes et chef de file du groupe cdH, dans un communiqué.  Selon lui, le président de la séance, Lucien Baudoin, ferait preuve de censure envers des élus de la minorité et de la majorité. 

Le problème relevé lors de ce dernier conseil communal, selon Steven Royez, serait que plusieurs élus n’auraient pas pu poser certaines questions orales

« Ces questions sont fixées dans le code de la démocratie, et dans le règlement d’ordre intérieur, mais on refuse d’y répondre. On bafoue nos droits. On fait passer ces questions, de manière abusive, en huis clos sous prétexte que certaines personnes sont identifiables » explique-t-il.

Le groupe cdH a donc décidé de quitter la séance.  

 

De la censure ? 

Steven Royez accuse le bourgmestre de couper systématiquement son micro quand il a la parole. 

« C’est facile évidemment. C’est lui qui organise la séance, il peut donc couper nos micros pour ne plus nous entendre. Il a ensuite forcé le huis clos », regrette-t-il 

Lucien Baudoin, le bourgmestre, a en effet cessé la diffusion du conseil communal.

« Il l’a fait de manière unilatérale, sans le consentement du conseil, ce qu’il ne peut pas faire », continue-t-il. 

Le bourgmestre, quant à lui, explique suivre simplement le règlement d’ordre intérieur. 

« Je respecte ce règlement qu’ils ont rédigé eux-même, qui perdure depuis quelques années, et qui stipule que je dois veiller à ce que personne ne soit cité, et qu’aucune identité ne soit révélée. Lorsqu’un conseiller pose une question, j’analyse la nature de celle-ci et si la réponse révèle l’identité de quelqu’un, je me dois de passer à huis clos », explique-t-il. 

 

Plusieurs projets en suspens

Aujourd’hui, il y a une série de manquements pour différents dossiers à cause de ces tensions.

« Depuis 10 mois, il ne se passe plus rien. Et dès qu’on veut faire avancer certains dossiers, on récolte de la censure, et des attaques personnelles », regrette Steven Royez.

Pour la suite, le groupe cdH compte contacter la tutelle, « car tout cela nuit à la démocratie locale et au développement de ces projets », conclut l'ancien bourgmestre. 

 


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