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Enseignement : Deux heures de cours de philosophie et de citoyenneté bientôt obligatoires ?

Ce lundi, six députés issus de la majorité en Fédération Wallonie-Bruxelles ont déposé une proposition de résolution pour rendre obligatoires deux heures de cours de philosophie et de citoyenneté par semaine dans l'enseignement officiel, contre une actuellement. Les cours de religion et moral deviendraient alors optionnels. Mais ce cours de philosophie et de citoyenneté, souvent appelé cours de rien, à quoi sert-il ? Pourquoi est-il important pour les élèves ? 

Les élèves ne font pas qu’écouter le cours de philosophie et citoyenneté : ils y participent. De l’égalité, à la démocratie, en passant par l’intolérance, on y aborde de nombreux thèmes qui font partie du quotidien. 

« J’aborde les nouvelles technologies qui ont une influence particulière sur leur vie, en tant qu’adolescent. On aborde également le harcèlement, et d’autres thématiques qui les touchent directement. On essaye de les sensibiliser un maximum, on fait d’une part de la philosophie, de l’autre une part de citoyenneté », explique Gaetan Thibaut, le professeur. « C’est vraiment leur inculquer un devoir citoyen et civique avec le droit de vote, etc. »

Ce cours permet aux élèves de trouver leur place en tant que citoyen et de les préparer à vivre en société. 

« J’ai pour principe d’amener mes élèves à avoir des réflexions à partir de textes, de vidéos, d’un contenu particulier. Ça leur permet aussi de développer un côté plus philosophique. Ça les forme pour devenir des citoyens responsables, c’est très important pour en faire des citoyens de demain. C’est une formation comme celle-ci qui a peut-être manqué aux générations précédentes, dont la mienne. Les former à la vie de demain, la démocratie, les devoirs citoyens, l’influence de la société sur la vie et leur mode de vie, c’est important pour plus tard », affirme le professeur.

 

Pour que les étudiants deviennent des citoyens responsables 

Concrètement, les étudiants ont l’opportunité de s’exprimer, de réfléchir, de développer leur sens critique. Et ils sont conscients de ce que leur apporte ce cours.

« Ça permet d’en apprendre plus sur le monde : le harcèlement, ce qui se passe à l’extérieur, … J’aime bien, j’apprends plein de choses », se réjouit Ibtissam.

« Ça me permet d’en savoir plus sur comment ça va se passer quand j’aurai 18 ans, comment voter, etc. Ça me permet également de mieux m’exprimer », ajoute Emerik.

Chacun y trouve un intérêt. Apprendre à être un bon citoyen de demain semble rassurer ces élèves. Et une heure de plus par semaine ne leur déplairait pas. 

Dans 15 jours, la proposition de résolution sera discutée en commission de l'Éducation du Parlement de la Fédération.


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