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Une peine de 58 mois de prison pour violences sur plusieurs victimes

Une peine de 58 mois de prison pour violences sur plusieurs victimes

Ce mercredi, le tribunal correctionnel de Charleroi a condamné S. L. à une peine de 58 mois de prison, avec arrestation immédiate. Le prévenu, âgé de 31 ans, était poursuivi pour toute une série de préventions sur dix victimes!

Au programme: Harcèlement, menaces, coups et blessures, port d'une machette de 50 centimètres, incendie volontaire, viol et séquestration. Le prévenu a été acquitté pour le viol et la séquestration d'une mineure âgée de plus de 16 ans et pour l'incendie volontaire d'une Ford Fiesta appartenant à son ex-belle-mère. Le ministère public avait requis une peine de 6 ans de prison à son encontre.

Déjà suspecté d'avoir commis des faits de violence en 2009 et entre 2016 et 2019. S. L. contestait avoir violé et séquestré une ex-compagne, âgée de 16 ans au moment des faits en 2009. Il reconnaissait cependant avoir menacé, frappé et harcelé une de ses ex, entre janvier et juin 2019. "Oui, j'ai peut-être menacé de la découper avec une machette. Mais c'était sous le coup de la colère. Je n'aurais pas dû, mais oui, je lui ai porté un coup de pied au visage lors d'une grosse dispute."
S. L. confirmait être l'auteur de faits similaires, en 2017, sur la mère de son enfant. "C'était une période où je buvais énormément. Il y a eu des menaces, quand elle est partie avec ma fille." Le frère et la mère de la victime avaient également été menacés par le prévenu. L'ex-propriétaire d'un logement occupé par le prévenu avait aussi été victime de menaces. Le trentenaire conteste par contre avoir porté des coups à un codétenu.
Une peine de six ans de prison avait été requise par le ministère public. "Il a un besoin de contrôler l'autre et est incapable de gérer sa frustration. Il est, de plus, en état de récidive et a déjà été condamné par la justice pour des faits de stupéfiants et pour coups et blessures sur deux femmes en 2016", avait précisé la substitute Schampaert. 

Me Poisson, à la défense, avait plaidé un sursis probatoire avec des conditions strictes.


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