Aller au contenu principal

Courcelles : attention à la grande faucheuse

Si vous habitez Courcelles, vous avez peut-être remarqué deux étranges personnages: une faucheuse et un petit monstre, dans les rues de la Croisette /grand rue, Trazegnies & rue Trieu des Agneaux. Ils sont l’oeuvre de Manuel Cailleeuw et son fils Martial. Deux citoyens qui veulent faire ralentir les voitures sur le territoire de la commune, à leur manière. Nous leur avons demandé pourquoi ils menaient ces actions.

Manuel Cailleeuw et son fils ont décidé de passer à l’action. Une habitude pour le papa qui aime militer à sa manière. Depuis plusieurs années, il dénonce avec humour les dépôts clandestins ou les défauts de signalisation sur sa commune.

Hier, père et fils ont décidé de sensibiliser à la sécurité routière dans les zones les plus accidentogènes de Courcelles, ainsi qu'aux abords de l'école du Trieu des agneaux.

« Ma fille va à l’école du Trieu des agneaux, et il y a assez bien de voitures qui ne respectent pas la zone 30. Je me suis donc dit pourquoi ne pas faire un panneau (le petit monstre) qui ferait réagir les enfants qui s’écrieraient attention au petit monstre et feraient ralentir les parents. Pour la faucheuse, il y a des zones très accidentogènes à Courcelles, et cette idée me trottait dans la tête depuis quelque temps. A l’image de ce qui s’est déjà fait dans un village de Haute-Savoie, j’ai donc décidé de placer ces petits panneaux humoristiques, mais qui incitent surtout les gens à lever le pied. »

momo

Manuel Cailleeuw pilote les lieux et les idées, Martial est à la palette de dessin.

fa

Il a imaginé une petite faucheuse qui donne rendez-vous à l’automobiliste au coin de la rue s’ils accélèrent. Quant au p'tit monstre vert aux abords de l'école du Trieu des agneaux, il montre gentiment les dents.

« Les gens le prennent avec le sourire et sont contents de cette initiative. Ils trouvent les personnages originaux et jolis. »

Les automobilistes curieux, lèvent le pied

Les excès de vitesse, l’actualité en témoigne régulièrement, sont des questions graves, mais Manuel et son fils, ont décidé de prendre le sujet avec humour et légèreté afin de mieux faire passer le message.

Pour limiter la vitesse, tout a été essayé : les dos d'âne, les panneaux classiques, les radars, il ne reste plus que l'humour pour espérer faire changer les comportements.

"Je n’ai pas eu besoin d’autorisation de la commune étant donné que mes panneaux ne sont pas fixes. Je les laisse une demi-heure à trois-quarts d’heure. Cela ne plaît pas forcément à la commune, mais ça fonctionne. Certains automobilistes lèvent le pied, j’ai vu des gens sourire, ou ralentir pour lire ce qui est écrit. Je n’ai constaté aucune réaction négative de la part des automobilistes en tout cas, et aucun freinage brusque."

Manuel espère que son action fasse tache d’huile, que les citoyens réagissent aux excès de vitesse réguliers de certains automobilistes et que l’on puisse sensibiliser de manière plus large.

Ce citoyen agit sans aucune arrière-pensée précise-t-il encore. Il n’agit pas à l’encontre des autorités communales qui font ce qu’elles peuvent, mais il veut agir en citoyen responsable et si le nombre d’accidents liés à la vitesse diminue, c'est qu'il aura réussi son pari.

 


NEWSLETTER

Abonnez-vous à notre newsletter en entrant vos données ci-dessous
Création de sites Internet EasyConcept™ Logo Easyconcept