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141 professions en pénurie en Wallonie : les métiers de l’usinage sont concernés 

Chaque année, les services du Forem établissent la liste des métiers en tension de recrutement en Wallonie. La nouvelle liste de ces métiers, dits en pénurie, et des fonctions critiques vient d’être publiée et compte 141 professions, soit 15 de plus qu’en 2021. L’horeca et le secteur de la construction y occupent une place importante, mais aussi les métiers de l’usinage.

Entre janvier et mai 2022, des milliers d’offres d’emploi ont été publiées sur le site du Forem. Un constat ressort de ces données : les secteurs recherchant le plus de main-d’œuvre sont la construction, l’industrie, le transport et la logistique. Au total, ce sont 141 métiers qui sont en fait en pénurie en Wallonie.

« Cette année, on a listé 141 fonctions critiques et métiers en pénurie. Ce sont des métiers où il y a vraiment un réel besoin de candidats dans toute une série de secteurs. Ce sont donc des métiers intéressants pour s’insérer rapidement sur le marché de l’emploi. Il y a notamment le secteur de la santé etc. Mais il y a toute une série de secteurs où il y a plus de pénuries que dans d’autres : construction, transport, industrie, logistique, horeca, … », explique Bastien Pechon, expert en communication au Forem.

Un autre constat : un quart des métiers de cette liste disposent d’une main-d’œuvre majoritairement âgée de 50 ans et plus. 

« En fait, mes collègues ont cherché à savoir quels seraient les métiers en pénurie dans les années à venir, où ceux dont la pénurie va s’accroître. On remarque que pour un quart des métiers de la liste, de nombreux travailleurs ont 50 ans et plus, qu’ils vont donc partir à la retraite et qu’on va devoir remplacer. C’est dans ces métiers que les pénuries risquent de se creuser davantage », ajoute Bastien Pechon.

 

Les métiers de l’usinage touchés par cette pénurie

Cette pénurie et ces problèmes touchent notamment les métiers de l’usinage. Un secteur qui ouvre pourtant de nombreuses portes à ceux qui s’y intéressent et qui suivent des formations.

« 70 à 80 % des personnes qui sortent de nos formations trouvent un emploi dans le secteur qu’elles désirent. Ce sont des gens qui viennent, avec ou sans compétence, pour faire une formation en tournage et fraisage conventionnel, la base du métier. Ils apprennent les techniques sur les machines. Ça peut être pour l’automobile, le secteur pharmaceutique, de l’armement, de l’aérospatiale, …L’usinage est utilisé dans de nombreux secteurs », indique Michael Robas, formateur en usinage CNC.

26 semaines de formations, destinées à tous et à tous, sans prérequis, pour devenir tourneur, fraiseur, usineur, régleur ou programmeur. Des métiers très recherchés par les employeurs.

« Les entreprises sont demandeuses. Dernièrement, j’ai eu un afflux de demandes conventionnelles. Pourquoi ? Car les anciens partent et qu’il faut les remplacer », témoigne Michel Debelle, instructeur au Forem.

« J’ai mis mon CV sur le Forem, et j’ai déjà eu 2 appels pour commencer en CDD ou en Intérim. Donc il y a de la place », ajoute Vladimir Vakulenko, étudiant.

Si ces métiers de l’usinage, ou d’autres métiers en pénurie vous intéressent, surtout lancez-vous. Rendez-vous sur leforem.be pour plus d’info sur cette liste et sur les formations

Apolline Putman


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