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Fontaine l'Evêque : La banque alimentaire a besoin d'un nouveau local

La convention qui liait l'Asbl solidarité fontainoise laïque et la ville de Fontaine l'Evêque pour l'occupation d'un local communal à Leernes, est venue à échéance ce premier juillet. L'actuelle majorité souhaite reprendre possession du bâtiment pour créer une salle de fête. L'ancien bourgmestre Noël Van Kerckhoven, actuel président de l'Asbl solidarité fontainoise laïque lance un appel à l'aide, sans un local adéquat, il ne pourra plus venir en aide aux 120 familles qui dépendent de l'aide alimentaire.

Cela fait un petit temps déjà que l'Asbl solidarité laïque sent le vent venir. Depuis la fin de la convention qui la lie à la ville pour l'occupation d'un local de l'ancienne école Matagne à Leernes est venue à échéance. L'Asbl qui s'occupe de distribuer l'aide alimentaire sait qu'elle va devoir déménager.

Noël Van Kerckhoven, l'ancien bourgmestre de la ville est très attaché à cette institution dont il est aujourd'hui le président, mais dont il a aussi été l'un des fondateurs.

"Il y a 20 ans, le bourgmestre de l'époque, Monsieur Rovillard avait été sollicité par un concitoyen pour créer un service d'aide alimentaire. Il faut savoir qu'il y en a déjà deux à Fontaine l'Evêque, il y a déjà l'entraide Saint Vincent de Paul et l'entraide protestante avec qui nous avons des relations tout à fait amicales et nous travaillons main dans la main. Et donc nous distribuons des colis gratuitement à des personnes défavorisées qui nous sont envoyées par les services sociaux de la Ville ou par le CPAS."

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De 100 à 120 familles en un an

Depuis la crise Covid et la guerre en Ukraine, le fossé n'a fait que se creuser entre les familles. A Fontaine l'Evêque ce sont actuellement 120 familles qui bénéficient de l'aide alimentaire de l'Asbl, soit 350 personnes environ.

Demain que va-t-il advenir de toutes ces familles ?

"Nous avons une augmentation de notre capacité d'accueil de 20% depuis le début de l'année Ces familles, je ne veux absolument pas les laisser tomber, parce que je sais qu'il y en a qui sont dans le très grand besoin et je ne veux pas les laisser sur le carreau."

Les déménagements ne font pas peur à l'Asbl, cela fait un peu partie de son histoire. Mais à l'époque de sa création, il avait toujours été convenu que l'Asbl disposerait d'un local communal.

"Donc ça fait 20 ans que nous sommes dans un local communal, nous avons déjà déménagé 5 fois pour dire de pouvoir rester dans ce genre de local appartenant à la commune. Et ici nous sommes dans un local inutilisé depuis 15 ans et dans lequel la commune veut faire une salle de festivités et nous devons donc libérer le local."

Et cette fois, la ville n'a pas de solution de rechange. Un certain délai a néanmoins été accordé à Noël Van Kerckhoven et ses bénévoles pour trouver un autre endroit.

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Trouver un local adéquat

L'Asbl solidarité fontainoise laïque s'est tournée vers le privé mais avec une location de 900 à 3 700 euros impossible de trouver la perle rare. Les subsides accordés par la ville depuis la crise Covid (2000 euros) peuvent à peine couvrir un mois de location.

 "Nous devons libérer le local et il y a les congélateurs, le matériel, les frigos, tout le stock des marchandises, parce que nous sommes subsidiés pour celles-ci par le fonds d'aide européen aux plus démunis. Donc toutes ces marchandises sont là et rentrent encore car les bons de commande de 2021 sont arrivés. Et donc on se retrouve là-bas dans une situation dont on ne sait plus que faire et la ville ne veut plus nous aider.

L'Asbl craint un jour de voir arriver un avis d'expulsion. Il y a donc urgence. Elle a besoin d'un local qui permet d'accueillir le public, de mettre des frigos et des congélateurs et de stocker de la marchandise.

Il faut aussi que le bâtiment corresponde aux normes de l'Afsca et soit sécurisé.

Des pistes ont été étudiées avec les deux autres Asbl d'entraide mais celles-ci ne pourront pas absorber les 120 familles de solidarité fontainoise laïque.

L'ancien bourgmestre fait donc appel aux bonnes volontés, et aux autorités communales afin que celles-ci lui laisse la possibilité de se retourner et lui accorde un nouveau délai supplémentaire.

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