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Gosselies : Action du personnel de Mestdagh ce mardi

Ce 18 octobre, une délégation des travailleurs Mestdagh va déposer une gerbe de fleurs devant le dépôt d’Intermarché de Villers-le-bouillet, avant de revenir à la rue du Colombier, à Gosselies au siège social de Mestdagh. Une action menée en front commun. 

Les travailleurs du groupe Mestdagh sont inquiets par rapport à leur avenir. Il y a plus de 10 mois, l’entreprise annonçait rompre son contrat de Master franchise avec Carrefour. Quelques semaines plus tard, la totalité des activités magasins et dépôt étaient revendues à Intermarché et une nouvelle Master franchise conclue avec Intermarché.

Pour les franchisés « Carrefour By Mestdagh », pas grand-chose ne change. Pour les quelques 2000 travailleurs des magasins intégrés c'est déjà moins clair.

Un petit retour sur l’histoire

En 2018, une restructuration d’ampleur a lieu chez Mestdagh. L’actionnariat restait familial mais l’opérationnel était confié à Carrefour.4 ans plus tard, les frères Mestadgh, rachètent toutes les parts de la société et essaient d’évincer le groupe Carrefour.

9 mois après l’annonce de l’opération Intermarché, les Mousquetaires sont toujours aux abonnés absents. Mais avec cette opération de rachat et de Master franchise, le groupe double ses surfaces de vente sur le territoire Wallonie-Bruxelles. Et quand les syndicats demandent ce qu'il va advenir de ce nouveau deal : 

« Circulez, nous n’avons rien à vous dire », c’est en substance ce que nous serine le nouveau CEO d’Intermarché Belgique, Guillaume Beuscart, qui n’est pas un inconnu puisqu’il s’agit de l’ex « Nettoyeur » Mestdagh pendant la restructuration."

Que ce soit du côté de Mestdagh ou d'Intermarché, les responsables disent attendre l'avis des autorités de la concurrence (ABC). Un avis qui devrait intervenir autour du 10 novembre. 

Entre-temps les travailleurs, n'ont aucune certitude quant à leur avenir. Intermarché est connu pour être un franchiseur, aucun magasin intégré dans leur parc et aucune volonté de se lancer dans l’aventure de magasins intégrés.

"Intermarché, ce sont des magasins avec quelques travailleurs fixes et des étudiants à outrance. Ils n’ont pas besoin de 2.000 travailleurs."

Les questions des travailleurs sont donc légitimes, selon le front commun. Ce 18 octobre, symboliquement, ils iront d’Intermarché au siège de Mestdagh afin d’espérer recueillir des engagements  pour l’avenir.

 

 


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