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Cinq ans de prison requis contre quatre prévenus pour viol sur une adolescente

Le ministère public a requis mercredi matin devant le tribunal correctionnel de Charleroi des peines de cinq ans de prison contre quatre prévenus, poursuivis pour viol et attentat à la pudeur sur une adolescente âgée de 16 ans. D.D., absent, est jugé par défaut. Les trois autres prévenus contestent les préventions.

Le 26 mai 2021, la meilleure amie de la victime dépose plainte à la police après avoir reçu la veille les confidences de cette dernière au téléphone. "La veille, la victime est rentrée à son domicile. Sa sœur était présente et elle a remarqué des traces de coups au visage. Elle lui a confié 'je t'assure que je ne voulais pas, mais ils m'ont frappé.' La victime a tenu le même discours à ses parents, ainsi qu'à son proviseur et à un éducateur scolaire", a précisé la substitute Malorgio. Selon la mineure d'âge, D.D. est venu la chercher en voiture en compagnie de B.B. et M.B. Le quatrième prévenu, C.K. a rejoint le groupe en chemin. "Elle dit avoir pensé qu'ils allaient simplement papoter ou fumer un joint, mais la victime a été contrainte de sortir du véhicule", a expliqué la substitute.

La victime s'est évanouie après avoir été entourée par les quatre prévenus. "C'est habituel dans son chef d'être victime de malaise en situation de stress. Quand elle s'est réveillée, D.D. était en train de la violer. La jeune fille a tenté de se débattre, mais elle a reçu des coups de la part des prévenus. B.B. l'a également violé." Ce dernier ne conteste pas mais minimise les faits, évoquant une fellation consentie et niant un quelconque usage de la force.
M.B. et C.K. nient les préventions, affirmant avoir quitté les lieux avant le déroulement des faits.
Une peine de cinq ans de prison a été requise contre les quatre prévenus. Selon la substitute du procureur, ces derniers se contredisent dans leurs déclarations et affichent un profond manque de respect pour la victime, "C'est une fille qui a une vie sexuelle active et qui reconnaît avoir eu quatre rapports sexuels lors d'une soirée trois jours avant les faits. Le problème, c'est que ce jour-là, elle ne voulait rien."
Les avocats de B.B et de M.B. ont plaidé l'acquittement pour l'ensemble des préventions. Sans avocat, C.K. a également demandé un acquittement.

Jugement le 21 décembre prochain.

Source: Belga


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