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Titres-services : Des titres plus chers, mais des frais supprimés !

Titres-services : Des titres plus chers, mais des frais supprimés !

Si vous êtes un utilisateur régulier des titres-services, vous aurez peut-être reçu un courrier de votre société de référence vous indiquant que vous alliez devoir payer des frais supplémentaires, indépendamment de la remise de vos chèques. Des frais qui vont d'un à plusieurs euros. Cela n’a l’air de rien, mais la ministre de l'Action Sociale, Christie Morreale veut interdire cette pratique et remettre de l’ordre dans le secteur.

Cette pratique, apparue au début de cette année, concerne 8 utilisateurs sur 10. Mais pour la ministre de l’Action Sociale cela va à l’encontre du système des titres-services.

Une réflexion est donc à l’étude pour interdire le recours à ces frais supplémentaires facturés directement au client par les sociétés de titres-services, avec en compensation l’augmentation de la valeur du chèque de 1 euro. Comme l’a expliqué hier, la ministre en commission au parlement de Wallonie.

"Ma volonté est bien d’interdire les frais complémentaires en Wallonie. Toutefois, si cette interdiction n’est pas accompagnée d’une forme de refinancement des entreprises, c’est tout un secteur qui risque de s’effondrer." 

Jusque là, la Wallonie a pris en charge toutes les augmentations du secteur liées notamment à l’indexation. Le budget du secteur a été revu à la hausse, plus de 100 millions d’euros depuis le début de la législature. L’aide au secteur a ainsi grimpé à 556 millions d’euros en 2023.

"Dans ce contexte, il ne me paraît pas déséquilibré d’augmenter la valeur faciale des titres-services pour les utilisateurs" poursuit Christie Morreale. D'autant que les titres n'ont plus augmenté depuis 2014, et la régionalisation de cette matière. 

Les titres-services à 10 euros au lien de 9, ça se discute ! 

Un titre-service désormais à 10 euros, cela ne parait pas exagéré pour la ministre. Elle suivrait ainsi l’exemple de ses homologues bruxellois. Mais s’il y a augmentation de la valeur du titre, il faut compenser par l’interdiction de ces fameux frais complémentaires, déjà payés aujourd’hui par une grande majorité d’utilisateurs. Une décision qui semble équitable, mais qui risque de faire grincer des dents dans les entreprises titres-services.

Mais la ministre l’assure, sa volonté est de trouver une solution qui agrée tout le monde. Elle constate un dérèglement du secteur et veillera à le rééquilibrer tout en préservant l’intérêt de tous. Reste à savoir comment limiter l’impact budgétaire de cette mesure pour la Wallonie.

Source : VA


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