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Plusieurs communes flamandes rendent un avis défavorable sur le projet Ventilus qui est porté par Elia

Plusieurs communes de Flandre ont émis un avis défavorable au plan d'aménagement territorial déposé pour les lignes à haute tension du projet Ventilus, porté par Elia pour acheminer l'énergie produite par les éoliennes en mer du Nord au réseau terrestre, a indiqué lundi le bourgmestre de Ledegem, Bart Dochy.

Il s'agit notamment des communes d'Oostkamp, ​​​​Zedelgem, Ardooie, Izegem, Harelbeke et Waregem. D'autres communes, comme Avelgem et Zwevegem, ont donné un avis favorable, mais sous conditions, a précisé M. Dochy (CD&V). au nom de ses homologues des communes concernées.
Le gouvernement flamand a organisé lundi une réunion plénière à Bruges avec les bourgmestres concernés, mais aussi avec d'autres organisations et services, allant de l'agence Nature et Forêt à la société de transport en commun De Lijn en passant par le gestionnaire du réseau Elia.

Cette consultation est l'étape suivante de la procédure concernant les lignes à haute tension controversées, après la décision annoncée fin mars par le gouvernement flamand à propos d'un tracé privilégié pour Ventilus, qui doit se prolonger en Wallonie par la Boucle du Hainaut, pour rejoindre Courcelles, entre Charleroi et Manage.

Le tracé de Ventilus serait majoritairement aérien, mais aussi enterré sur dix kilomètres à hauteur de Zedelgem, Torhout et Izegem pour limiter l'impact sur les riverains. 
Selon M. Dochy, les bourgmestres restent convaincus qu'un tracé entièrement souterrain est la meilleure option. "Les bourgmestres restent également préoccupés par les effets sur la santé de l'exposition aux rayonnements, l'impact sur le paysage et le régime d'indemnisation adapté (le gouvernement flamand a promis un régime d'indemnisation plus élevé, mais dépend également du gestionnaire de réseau Elia et du régulateur, la CREG, ndlr)", a-t-il ajouté.

"Espérons que les commentaires et les préoccupations exprimés seront pris en compte", a poursuivi M. Dochy. 
Il appartient désormais au gouvernement flamand de déterminer un plan d'exécution spatial ("Ruimtelijke Uitvoeringsplan", RUP, en néerlandais) provisoire. Ce plan sera ensuite - peut-être à l'automne prochain - soumis à une enquête publique.

Source: Belga


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