L'heure est au premier bilan de la saison touristique estivale en Wallonie et à Bruxelles. Les opérateurs sont plutôt satisfaits, ressort-il mardi d'un "premier coup de sonde" de VisitWallonia et de la Brussels Hotels Association.
"Le taux d'occupation des logements a été correct, surtout pour les gîtes et hébergements de plus grande capacité destinés aux voyages entre amis ou en famille", note le directeur de la communication de VisitWallonia, Geoffrey Moulart. Les campings ont toutefois souffert du temps pluvieux de juillet.
La météo parfois capricieuse n'a cependant pas entaché une saison estivale "au-dessus de celle de l'année dernière, de manière générale". Le secteur n'aurait pas souffert d'annulations, mais aurait, au contraire, bénéficié de réservations de dernière minute, souligne Geoffrey Moulart.
"La Wallonie a beaucoup d'atouts à faire valoir : son climat tempéré, mais aussi sa nature, sa densité d'offres historiques, culturelles, gastronomiques, d'activités en extérieur et ses plans d'eau", énumère-t-il.
Les musées, les grottes et autres attractions indiquent aussi que la saison a été "meilleure qu'en 2022, 69% (de sondés parmi un échantillon de 14 attractions touristiques dans les cinq provinces, qui comptabilisent ensemble 4,5 millions de visiteurs annuels, NDLR) affirment même qu'ils ont fait mieux qu'en 2019, qui était déjà une année assez exceptionnelle", s'enthousiasme le spécialiste du tourisme en Wallonie. Cependant, pour ces activités, "la saison s'étire de juin à septembre. Difficile donc de tirer actuellement un trait final sur le succès des parcs".
Du côté de la capitale, Rodolphe Van Weyenbergh, secrétaire général de la BHA, affirme que le taux d'occupation du mois de juillet a encore progressé grâce aux nombreux événements organisés. Celui-ci a atteint 68,7%, soit 1,5% de plus qu'en juillet 2022.
Sur la période du 1er au 27 août, le taux d'occupation moyen était de 60,6%, soit 2,5% de moins que l'année dernière. Selon le secrétaire général, cette diminution aurait, entre autres, un lien avec l'absence du tapis de fleurs sur la Grand-Place, le manque d'événements de grande envergure et des changements de calendrier. Par exemple, le Grand Prix de Spa-Francorchamps s'est tenu le dernier week-end de juillet en 2023 or l'année dernière, l'événement a eu lieu à la fin du mois d'août. "Cela confirme la pertinence et l'importance d'une politique événementielle récurrente", ajoute-t-il.
Pour les mois de septembre et octobre, la BHA se montre plus optimiste, notamment grâce à la reprise du tourisme d'affaires.
Source: Belga