A l'instar des tests d'alcoolémie, les contrôles de consommation de drogue au volant sont désormais systématiques après un accident à partir de mardi/aujourd'hui, selon une initiative des ministres de la Mobilité, Georges Gilkinet, et de la Justice, Paul Van Tigchelt.
Un conducteur sur 20 avoue avoir déjà pris le volant sous l'influence de la drogue. Le phénomène est plus important chez les conducteurs jeunes, dont un sur sept a déjà conduit après avoir consommé des substances illicites.
Selon le type et la quantité de drogue consommée, le risque d'être impliqué dans un accident peut être jusqu'à 30 fois plus élevé en comparaison d'une personne sobre au volant.
"La persistance de ces comportements dangereux au volant est intolérable, au regard des trop nombreuses victimes de la route chaque année en Belgique. C'est pourquoi nous mettons de nouvelles initiatives en œuvre afin de renforcer la lutte contre la conduite sous influence", explique le cabinet du ministre de la Mobilité.
Dorénavant, l'auteur d'un accident de la route fera l'objet d'un contrôle drogue en trois étapes: une check-list standardisée d'une trentaine d'indicateurs permettant d'évaluer si une consommation récente de drogue est suspectée, suivie d'un test salivaire permettant de détecter la présence de substance illicite et enfin, une analyse sanguine pour confirmer la consommation de stupéfiant.
Outre une confiscation immédiate du permis de conduire si le résultat du test salivaire est positif, le conducteur s'expose à une déchéance du droit de conduire, une lourde amende et, dans les cas les plus graves, une peine de prison.
Source: Belga