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Ransart : Le centre Caritas pour l'accueil des migrants fête son premier anniversaire

Le centre d’accueil de Caritas à Ransart, a ouvert ses portes il y a tout juste un an. Le bilan est plutôt positif. Le maître mot de ce centre est l'accueil, afin que les personnes en demande d'asile puissent au minimum y poser leurs valises, le temps de se reconstruire.

Environ 150 personnes vivent dans le centre d’accueil de Caritas à Ransart. Des hommes, femmes et enfants qui ont demandé la protection de la Belgique et sont hébergés dans ce lieu en attendant une réponse.

A l’occasion de la première année d’existence du centre, Quentin Verniers, le directeur du centre d'accueil de Ransart, est ravi de nous présenter son institution ,ses missions et ses besoins.

« Dans le centre, nous avons à la fois des hommes et des femmes isolés. Des familles sont aussi présentes ou encore des MENA c'est-à-dire des mineurs non accompagnés, ces derniers sont actuellement 26 dans le centre. »

Le centre a ouvert ses portes en octobre 2020. Pour le directeur et la trentaine de travailleurs, ouvrir en pleine pandémie était un challenge, mais aussi une nécessité. Il a fallu s'adapter en conséquence, la vie en communauté a ses règles qui sont parfois incompatibles avec les règles sanitaires, mais avec le temps tout le monde a bien compris et appliqué les mesures préconisées.

"Le bilan de cette première année est très positif et donne envie de continuer. Nous avons pu fêter notre anniversaire avec nos voisins et les résidents du centre, il y a un mois. C'était un beau moment d'échange et de convivialité pour tous. Ce que nous essayons de faire c'est avant tout de créer une oasis pour que les migrants puissent s’arrêter dans leur traversée du désert."

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Le quotidien d'un centre d'accueil pour migrants

Il y a beaucoup à faire dans un centre comme celui de Ransart, il faut veiller à l'enseignement des plus jeunes, mais aussi des adultes (pour le français). Il y a aussi les procédures administratives à suivre avec les avocats ou les tuteurs pour les Ména.

Une collaboration efficace s'est installée avec les écoles primaires et secondaires de la région dans lesquelles les enfants sont scolarisés et avec des maisons de jeunes aussi.

L’association "Décolle" propose des ateliers créatifs pour aider à l’insertion socio-professionnelle. Des partenariats sont également en train de se mettre en place pour le sport et les cours de français langue étrangère.

« Notre maitre mot c’est l’accueil et donc nous souhaitons que ces personnes puissent poser leurs valises quelque part et de se sentir mieux et s’intégrer dans la vie locale. Que les enfants puissent aller à l’école et que les adultes puissent avoir un travail, suivre une formation ou apprendre le français. »

Des liens sont aussi en train de se créer avec des associations de soutien à la parentalité, pour les familles avec de très jeunes enfants par exemple. Et pour Quentin Verniers, toutes les collaborations sont bonnes à prendre.

L'intégration commence ici !

Le travail à faire est colossal lorsque les migrants arrivent, ils viennent de loin, sans repère et souvent à bout de forces, il faut les accompagner dans toutes leurs démarches.

"C’est tout le travail d’intégration qui commence, se poursuit ou se termine ici. Et lorsqu'ils ont obtenu leur sésame et qu'ils peuvent rester chez nous, beaucoup s'installent dans la région parce que c’est ici qu’ils ont tissé des liens."

Si les feux de l'actualité sont braqués sur l'Afghanistan, les réfugiés viennent de partout.

« Parmi les jeunes, beaucoup viennent d’Afghanistan, mais c'était déjà le cas avant la reprise de pouvoir par les talibans. Il n’y a pas de règles générales, les migrants viennent d’un peu partout depuis l’Amérique latine, jusqu’à l’extrême orient en passant par l’Afrique et toutes les régions du monde. »

Autour des 30 employés du centre gravitent aussi des bénévoles, et les besoins sont nombreux. Accompagner les personnes au niveau psycho-socio-juridique et administratif, leur offrir un suivi médical et à la formation demande du temps et de l'énergie et il n'y a jamais trop de bras pour cela.

« On a toujours besoin de bénévoles pour faire de l’accompagnement aux devoirs des jeunes du primaire ou du secondaire. Nous avons besoin de personnes pour l’apprentissage du français. Des personnes qui ont des compétences en français langues étrangères sont les bienvenues. Notre équipe est formidable, mais ne demande qu’à être renforcée. Nous avons besoin d'un coup de main pour des animations pour les jeunes et les moins jeunes dans le centre. Et puis enfin, nous avons aussi besoin de chauffeurs pour aider les personnes à aller remplir leurs formalités administratives ou simplement découvrir les alentours. »

Si vous êtes intéressés et vous avez envie de consacrer un peu de votre temps à des demandeurs et demandeuses de protection internationale ?Vous pouvez contacter Caritas à inforansart@caritasint.be ou par téléphone au 0479/63 05 53 ou au 0479/63 06 61. Vous pouvez également remplir ce formulaire, le centre reprendra contact avec vous !

Crédits Photos pour les photos présentes dans l'article et dans la vidéo : Isabel Corthier/Caritas International


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