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Reprise des matchs de Basket, le Spirou Charleroi jouera contre Ostende (vidéo)

Le championnat belge de basket reprend officiellement ce vendredi avec la rencontre Brussels - Anvers.  Samedi, c’est à Charleroi que la compétition reprendra, mais que les fans ne se réjouissent pas trop vite, les matchs se jouent toujours à huis clos. 

Les joueurs du Spirou de Charleroi se sont adressés en priorité à leurs fans, par l'intermédiaire d'Alex Libert, leur capitaine

« Chers supporters, la préparation est enfin terminée, nous avions hâte que le championnat puisse recommencer, c’est chose faite dès ce week-end, malheureusement ce sera dans un premier temps sans vous. Nous avons hâte de vous retrouver car le 6ème homme, c’est vous !»

Une bonne nouvelle pour les uns…

Si la reprise du championnat est une bonne nouvelle pour les joueurs qui n’ont jamais cessé de s’entraîner, pour les managers du club, la pilule est un peu plus difficile à avaler.

Jouer sans public, c’est jouer en perte sèche. Eric Schonbrodt, le directeur général du Spirou Charleroi, ne cache d’ailleurs pas, sinon sa déception, en tout cas son manque d’enthousiasme à l’idée de cette reprise. 

« Au départ dans les premières discussions, c’est clair que deux matchs sans public, c’était déjà difficile, mais avec cette deuxième vague qui dure, j’ai du mal à imaginer que l’on va retrouver du public avant janvier, dans le meilleur des cas. »

Il s’est d’ailleurs clairement positionné à la Ligue, mercredi dernier, il a défendu le fait de ne pas reprendre le championnat

« D’un point de vue éthique d’abord, les joueurs ne sont pas au-dessus des règles et n’ont pas de vaccin contre le virus.  C’était une ineptie de reprendre le championnat.  Mais j’ai rejoint la majorité.  Pour les joueurs, c’est une bonne chose, ils sont satisfaits de jouer parce que depuis mars, ils n’ont plus joué, ils s’entraînent dur et donc pour eux c’est une libération." 

Le spirou a-t-il les reins suffisamment solides ?

Eric Schonbrodt n’est pas optimiste, il faut dire qu’un match joué à huis clos, c’est plus de 100 000 euros de pertes.  Si on ajout à cela les nouvelles règles sanitaires, c'est 5 à 6000 euros rien que pour faire tester toute l’équipe. Il n’y a pas en effet de quoi se réjouir. 

Et lorsqu’on lui demande si le club peut faire face

« Nous devons piloter une entreprise, on n’est pas les seuls dans le cas. La cause, nous la connaissons tous et elle est plus importante que du sport professionnel ou de la gestion d’entreprise et nous devons trouver des solutions.  C’est clair que ça fait peur de commencer une saison dans les conditions dans lesquelles nous allons l’entamer cette année-ci.»

 


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