Le 25 février dernier nous vous annoncions que la ligne 132 Charleroi-Couvin était sauvée, c'est le secrétaire d'état Thomas Dermine qui l'annoncait sur les réseaux sociaux. Aujourd'hui, d'autres questions apparaissent comme celle de la fin du diesel. Les ministres, seront-ils toujours aussi désireux de sauvegarder la ligne lorsqu'il faudra supprimer les moteurs diesel ?
La ligne 132 entre Charleroi et Couvin fait partie du plan de relance de la Wallonie, 4,4 millions d'euros vont encore y être injectés d'ici 2024, pour des travaux de renouvellement, le système de détection et la signalisation simplifiée. Une promesse du ministre Gilkinet.
Mais quand sera-t-il si la Belgique décide comme la France de stopper l'exploitation des moteurs diesel d'ici 2035 ? Personne n'a vraiment de réponse.
Une chose est sure, l'électrification de la ligne est impossible pour différentes raisons techniques.
Infrabel pourrait envisager d'équiper les futurs trains de batteries électriques ou à hydrogène, différentes études sont en cours. Toutefois, l'utilisation de batteries électriques se confronte à un problème majeur, les trains ne pourraient pas faire en une seule charge le voyage aller-retour. Il faudrait donc électrifier à nouveau au moins une partie de la ligne.
Le plan d'investissement 2023-2033 de la SNCB est en cours d'écriture, la CSC Transcom compte bien s'inscrire dans ce qui sera le prochain combat pour la survie de cette ligne qui a déjà été plusieurs fois menacée.
Source : VA
Pour vous replonger dans les soubresauts de l'histoire de la ligne :
https://www.telesambre.be/il-faut-sauver-la-ligne-charleroi-couvin